Nous sommes nombreux à
militer pour la généralisation de l’usage des masques sans
parvenir à faire bouger les autorités du pays. Il semble pourtant
que c’est une des mesures de base principale pour un pays comme le
nôtre.
LE
PLAIDOYER
La thèse suivant laquelle
seules les personnes atteintes doivent porter des masques pour
protéger les autres semblait l’emporter unanimement, même auprès
de l’OMS. Mais force est de reconnaître sa vacuité.
Car
entre le moment où une personne est contaminée et celui où elle
est détectée positive, il se passe inévitablement un certain temps
durant lequel le virus a été propagé, personne ne saura jamais le
moment où elle sera atteinte.
Pire
encore, la dangerosité du coronavirus se trouve dans les porteurs
« sains », sans aucun signe mais qui pourtant infectent à
tour de bras les autres.
Voilà
pourquoi la véritable protection c’est de porter tout le temps le
masque C’est une lapalissade. Les chinois l’ont pratiqué et
considèrent que ce facteur a énormément joué dans la limitation
du nombre de cas.
Résultat :
le port des masques s’impose de plus à plus à tous, de plus en
plus de pays adhèrent à la généralisation de l’usage des
masques. Il apparaît même que c’est la pénurie qui a conduit
nombre de pays à jouer à l’autruche !
Dans
notre pays, d’autres facteurs jouent. La difficulté à effectuer
des tests, apparemment jusqu’à ce 4 avril aucun test n’est
connu, en tout cas à mon niveau de simple citoyen impliqué à mon
échelle au combat contre le coronavirus. La difficulté à respecter
les mesures barrières est frappante et devrait interpeller les
autorités, spécialement dans les grands marchés, dans les
transports en commun mais aussi dans le bidonvilles où les plus
démunis sont entassés les uns sur les autres.
On
peut donc affirmer avec force que l’usage général des masques
s’imposent comme le principal obstacle à la propagation du virus.
Bien sûr il faut continuer à appliquer strictement les autres
mesures mais la base doit être l’usage général des masques. Si
certains le portent mais pas les autres, cela ne servira pas à
grand-chose.
Je
conjure le président à Azali à être conséquent avec
l’interdiction des prières collectives en
décrétant de toute urgence
le port obligatoire des masques dans les rues du pays.
L’objectif :
4 masques en tissu par Comorien. Un porté, un en réserve si on
en besoin d’en changer et deux lavés entrain de sécher à la
maison. Tissu parce qu’il serait illusoire d’utiliser des
jetables qui viendraient encore complexifier la gestion calamiteuse
des ordures que nous connaissons.
LE
COMMENT ?
Mobiliser
les ateliers de couture et lancer une production en masse, sur
financement de l’État et de contributeurs généreux éventuels.
Les modalités concrètes ne soulèvent pas de difficultés
insurmontables. En quelques 5 jours, le pays pourraient disposer de
suffisamment de masques à distribuer prioritairement aux plus
démunis. Une question de vie et de mort avant l’invasion du pays
Une
mobilisation volontariste comme sait le faire le président Azali sur
d’autres fronts.
Idriss (04/04/2020)
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