Accéder au contenu principal

MAYOTTE : LA CAPITULATION COMORIENNE EST CRIMINELLE

Les faits le montrent de plus en plus clairement.

La capitulation est tangible

Elle est consacrée par le dernier accord de partenariat signé entre les Comores et la France le 22 juillet 2019. Toutes les citations de cet accord (en italique dans le texte) peuvent être retrouvées dans l’URL http://www.infomie.net/IMG/pdf/document-cadre-partenariat-renouvel_-comores-alternat-fr-signe.pdf

« L’Union des Comores s’engage en particulier à déployer, dans les meilleurs délais, en partenariat avec la France, sa flottille de garde-cotes entre Anjouan et Mayotte, en vue de contrôler les mouvements en direction de Mayotte, contrôler les ateliers de fabrication de Kwassas et à démanteler ceux dont l’activité concourt à l’immigration illégale »

De toute évidence il est question de mouvements de population d’Anjouan vers Mayotte, et les Comores dirigé par le président Azali, acceptent de caractériser ces mouvements d’immigration illégale. Pire l’État comorien « s’engage à contrôler » (il faut entendre empêcher) les départs d’Anjouan vers Mayotte. Il est même question d’installer un « radar à Anjouan pour faciliter les interceptions »

Sommet de la platitude comorienne, Azali et les siens acceptent « l’obligation du visa pour la France (métropolitaine, collectivités et territoires d’outre-mer » Le criminogène visa Balladur, car c’est de cela qu’il s’agit de toute évidence, est acté, validé en quelque sorte.

La capitulation de l’État comorien sous Azali est complète et sans équivoque. Les quelques rares discours formels sur la comorianité de Mayotte dans des forums internationaux font rire sous cap. Ils sont destinés uniquement à jeter de la poudre aux yeux des Comoriens.

Cette capitulation est criminelle

Les dizaines de milliers de Comoriens morts ou disparus depuis 1995 sur le bras de morts Anjouan-Mayotte l’illustrent sans contestation possible. C’est quasiment un génocide : plus de 20 000morts sur une population de moins d’un million d’habitants

Il faut désormais y ajouter la propagation du Covid-19. Selon un média international, StreetPress, le Centre de Rétention Administrative (CRA) de Mayotte où sont entassés les Comoriens à expulser est devenu un cluster qui « met en danger tout le monde suivant un délégué départemental d’Alternative Police (https://www.habarizacomores.com/2020/09/ile-comorienne-de-mayotte-letat.html?fbclid=IwAR1tMGMHSECBVcPQiJIcMqQksfU1-MFbiml91tu586ZhQayo5bsMfGsTESg). Des ONG et des syndicats de policiers français auraient demandé sa fermeture en vain. Le préfet français de Mayotte, M. Jean-François Colombet dont le credo est d’assimiler « clandestin » à délinquant, refuse tout net, déterminé comme il est à produire du chiffre sur les statistiques des expulsions.

Eh bien là encore l’État Azali fait profil bas. On accueille les expulsés, ces potentiels propagateurs de covid-19 sans broncher.

Un pays sans défense

Face à cette capitulation criminelle aucune organisation comorienne ne réagit.

Le pouvoir fait bloc derrière Azali. Aucune voix discordante, même de la part de certains anciens de l’ASEC et du FD

L’opposition ignore la question de l’île comorienne. Quand elle s’élève contre des crimes contre l’Humanité aux Comores, elle oublie qu’elles sont principalement liées à la question de Mayotte. Il faut dire qu’elle mise sur la France pour retrouver le pouvoir. Pire son action à l’étranger a désamorcé le processus d’éveil de la jeunesse au combat patriotique.

Le FD a abandonné le terrain des luttes nationales et sociales depuis bien longtemps. Pour sa part le Comité Maore a disparu de la scène depuis 2017, sous la présidence de Faouzi.

On ne perçoit aucune force de quelque nature que ce soit pour porter et affirmer avec force les aspirations de notre pays à recouvrer son unité et son intégrité territoriale. Tel est le défi que la jeunesse patriotique du pays doit relever : se doter d’organisation de lutte pour l’unité nationale, le progrès économique et sociale.

Idriss (03/09/2020)

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

MAORE : OFFENSIVES ANTI COMORIENNES DE LA FRANCE

Après le désastre provoqué par le cyclone Chido, tout le monde attendait de la France, la puissance occupante un plan de reconstruction de Maore. Que nenni. Trois mois après le désastre, le gouvernement français gesticule, fait du bruit sans parvenir à rétablir la situation des plus démunis. L’approvisionnement en nourriture, eau, électricité ne couvre pas tous les besoins, tant s’en faut. Au lieu de chercher des solutions provisoires pour loger les sans-abris, les autorités françaises ont interdit la vente de tôles utilisées pour la construction d’habitat de fortune sans pour autant proposer des alternatives comme les logements provisoires sous des tentes comme cela est d’usage après les catastrophes naturelles. Non, la France traite les Maorais en mendiants dans le cadre de son assistanat et tente de les enfumer en indexant les « clandestins », bouc émissaire de prédilection. Une tactique payante en vogue depuis toujours. Mais le gouvernement français est allé encore p...

3ème séminaire gouvernemental : encore une messe d’autosatisfaction

Qui pourrait contester l’opportunité de tenir un séminaire gouvernemental pour évaluer le PCE (Plan Comores Emergent) à travers ses PTA (Plan de travail Annuel) dont l’objectif affiché est de servir « l’intérêt supérieur de la Nation et la volonté commune de bâtir des Comores prospères et paisibles » (Discours du président Azali cité dans Alwatwan du 13/05/2025). La pertinence de la démarche est malheureusement anéantie par des thèses du style « … des transformations structurelles et tangibles ont déjà été engendrées au bénéfice de notre peuple » (propos de la Commissaire au plan rapportés » par la Gazette des Comores du 14/05/2025). Inévitablement la montagne accouchera d’une souris. Comme à son habitude, le pouvoir se congratule dans des messes budgétivores niant complètement une réalité abominable qui pourtant saute aux yeux de tous. Car on n’a pas besoin d’indicateurs sophistiqués pour appréhender la ruine du pays. Oui des nouvelles routes ont été goudronnées mais cela compense-t-i...

𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐬𝐬𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥'é𝐝𝐮𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧

L’école constitue le socle d’une société Il me semble utile de souligner avec force l’importance de l’école même si l’on peut considérer cela comme des banalités que l’on rabâche à tout bout de champs. Il s’agit d’œuvrer pour une large prise de conscience de la population comorienne.   L’école occupe une place centrale dans la construction du futur d’une société. Elle ne se limite pas à la simple transmission de savoirs : elle façonne les citoyens de demain, leur transmet des valeurs, des compétences et des outils essentiels pour s’insérer dans la vie sociale, économique et culturelle. Une éducation de qualité est l’un des leviers les plus puissants pour lutter contre la pauvreté, améliorer la santé, promouvoir l’égalité hommes-femmes, renforcer la cohésion sociale et assurer la stabilité politique. Elle favorise aussi la compréhension des enjeux politiques et sociaux, encourage la participation citoyenne et contribue à la réduction des inégalités. En somme, l’école est le socl...