Deux événements viennent encore révéler avec force l’état de décrépitude avancée de l’éducation nationale. Les résultats catastrophiques du bac et l’ambiance délétère qui a prévalu, avant, pendant et après les épreuves. Une honte. Un chancre puant sur le fronton de l’Union des Comores. Et puis cette démission fracassante du doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines qui s’accompagnent d’une dénonciation vigoureuse des pratiques corruptives prévalant au sommet de l’université des Comores. En somme rien ne va, du primaire à l’université en passant par les collèges et les lycées, dans le publique comme dans le privé. Pour notre bonheur, un événement surprenant qui montre que tout n’est pas perdu, que l’on peut espérer, que l’on peut et doit travailler pour transformer petit à petit la situation lamentable de l’éducation nationale. Qui aurait pu imaginer un concours de dictée en shikomori organisé dans une structure officielle, en l’occurrence l’Institut Universitaire d...
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