Ci-dessous l'intégralité de la déclaration de UKOMBOZI sur l'opération wambushu
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Hier, 17 mai 2023, des Comoriens expulsés de l’île
comorienne de Mayotte ont débarqué du navire la citadelle qui faisait la
navette Mayotte-Anjouan.
Le fait est indiscutable. Les vidéos l’ont montré. Les
expulsés se sont exprimés et ont dénoncé la force qui a été exercée contre eux.
Preuve ultime, le journal gouvernemental, Alwatwan du 18/05/2023, parle de 16
expulsés qui ont quitté le port de Mutsamudu par une porte dérobée.
Interrogé, le porte-parole du Gouvernement, Houmed Msaïdié
s’est dérobé. Ce qui transparaissait dans la communication du pouvoir se révèle
clairement. L’accueil des « départs volontaires » est un écran de
fumée destiné à duper l’opinion comorienne. En réalité les expulsions
reprennent comme de coutume.
On est donc en droit d’accuser le Président Azali de haute
trahison, exiger sa destitution et son jugement. C’est lui-même qui l’a déclaré
aux médias français. Accepter les expulsions des Comoriens de l’île comorienne
de Mayotte piétinent la Constitution des Comores, un crime imprescriptible.
Azali et son clan n’ont plus le moindre crédit pour diriger
le pays. Si l’on peut se taire face aux enjeux de pouvoir, on ne peut pas le
faire quand il s’agit d’enjeux nationaux.
Le processus d’annexion de l’île comorienne de Mayotte passe
à une phase ultime.
Premier pas : retrait de la question de l’île
comorienne de Mayotte des débats des Assemblées Générale de l’ONU
Deuxième pas : Visa Balladur
Troisième pas : autorisation de Mayotte à
participer en tant qu’entité indépendante des Comores aux Jeux Internationaux
des Jeunes de l’Océan Indien patronné par la Commission de l’Océan Indien
Quatrième pas : départementalisation de Mayotte
Cinquième pas : reconnaissance internationale de
la francité de Mayotte
L’opération wambushu s’inscrit dans cette phase que l’on
peut considérer d’ultime. Il s’agit de nettoyer Mayotte des Comoriens en
expulsant les Comoriens sans papiers français et en poussant les autres à
l’exil à la Réunion ou en France.
Tout cela a été rendu possible par la couardise des
dirigeants qui se sont succédés à la tête du pays, à l’exception d’Ali Soilihi.
Azali est le président qui a le plus nuit à l’intégrité du
pays. Sa trahison est aujourd’hui établie et crève les yeux. Azali ne peut donc
plus continuer à diriger le pays. On ne peut plus le laisser faire passivement
UKOMBOZI lance donc un
appel solennel à la désobéissance civile.
Le peuple comorien a démontré son rejet massif de Wambushu.
La mobilisation a touché toutes les catégories sociales. Jusqu’ici on a
respecté les directives du pouvoir, en particulier l’interdiction de
manifester.
Il n’est plus question d’obéir à ces traîtres à la nation.
On doit manifester sans rien demander ni informer un pouvoir capitulard qui a
opté pour servir les intérêts du colonialisme français.
Il faut multiplier les manifestations dans les quatre coins
du pays
Il faut bloquer le port de Mutsamudu et l’arracher des mains
du pouvoir anti national d’Azali.
Désormais le mot d’ordre de toute la nation doit être AZALI NALAWE
contact@ukombozi.net
18/05/2023
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