Etrange par les circonstances ! selon Alwatwan numéro 1062 du 01/05/08, le communiqué serait le « résultat d’une mission conjointe Elysée – Quai d’Orsay qui a récemment séjourné aux Comores ». Bizarre, bizarre, puisque la mission s’est déroulée il y a plusieurs semaines. Bizarre, bizarre puisque la mission ne semblait pas avoir abouti à un résultat concret tangible.
Etrange par son contenu ! Non seulement le « lest » obtenu n’est pas nouveau, constitue un minimum (puisque sont principalement visés les hauts fonctionnaires et les détenteurs de passeport diplomatique) mais aussi le « lest » français ne s’accompagnerait d’aucune contre partie (générosité française s’il vous plaît).
Comment dès lors ne pas s’interroger sur les vraies motivations de ce fameux communiqué ? Ne s’agirait-il pas d’une tentative maladroite de redorer l’image de la France aux yeux d’une opinion comorienne excédée par la politique inamicale de la France ? Et / ou assiste-t-on à une stratégie camouflée visant à faire accepter le fait accompli français à Mayotte et des marchandages autour du criminel visa Balladur ? Et cela d’autant plus que l’on nous annonce dans ce même communiqué la venue prochaine (mi-mai) d’une délégation française de haut niveau dont on imagine aisément l’objectif : accroître les pressions pour obtenir la levée de l’interdiction d’expulser vers Moroni ces comoriens taxés de « clandestins » dans leur propre pays.
Dans les relations comoro-françaises, la donne a manifestement changé au profit de notre pays. C’est la France qui a désormais le dos au mur. Pour renverser la tendance, la France ne dispose que d’un moyen : le chantage. Survolté Jego, ministre français de l’outre-mer réclame des fermes mesures diplomatiques contre les Comores. Dans cette veine, on nous annonce, la fermeture de l’ambassade de France aux Comores ou la réduction de ses activités, etc. En somme rien de bien méchant et il n’y a rien à craindre au niveau de la diaspora car ceux qui sont en règle ont des droits en France. On menace de suspendre l’aide, comme si l’aide française compensait le maintien de l’Ile comorienne Mayotte sous administration française et les 5000 comoriens morts suite au visa Balladur. On menace de torpiller les négociations du pays avec les Institutions de Bretton Woods et empêcher notre pays de bénéficier d’une suppression de sa dette, soit si la France est toute puissante pour emporter la décision mais le pays est peut être prêt à payer ce prix pour recouvrer son intégrité territoriale. Il reste à la France d’user des moyens violents. Manigancer, comme certains comoriens le laissent entendre, un coup d’Etat contre Sambi, mais ce n’est plus aussi simple car la revendication nationale est populaire, car l’armée commence à prendre forme, car Sambi peut mobiliser autour de lui. Faire disparaître les 3 îles de la surface de la terre, sa puissance militaire le lui permettrait, reste à savoir si elle peut le faire dans le contexte mondial actuel ?.
Le point clé, décisif : l’unité du peuple derrière Sambi, c’est la condition d’une victoire comorienne. Mais cela suppose au moins deux conditions 1) que les dirigeants comoriens comprennent que c’est notre pays qui est en position de force, qu’il faut simplement laisser passer l’orage, le blocage actuel amènera inévitablement les vrais dirigeants français à se saisir du dossier Mayotte et comme ce sont des hommes intelligents et raisonnables, des négociations sérieuses se noueront et 2) que les Comores formulent une proposition de résolution de la question de Mayotte, une proposition qui doit être raisonnable, qui prend en compte les spécificités maoraises et l’implication de la France à Mayotte, une proposition sur la lignée un ETAT DEUX ADMINISTRATIONS comme l’a avancé le Comité Maore. Cela permettrait de barrer la route aux diverses formes de trahison nationale qui pointent leur hideux visages et d’ouvrir une nouvelle page pour notre pays.
Idriss 02/05/08
Etrange par son contenu ! Non seulement le « lest » obtenu n’est pas nouveau, constitue un minimum (puisque sont principalement visés les hauts fonctionnaires et les détenteurs de passeport diplomatique) mais aussi le « lest » français ne s’accompagnerait d’aucune contre partie (générosité française s’il vous plaît).
Comment dès lors ne pas s’interroger sur les vraies motivations de ce fameux communiqué ? Ne s’agirait-il pas d’une tentative maladroite de redorer l’image de la France aux yeux d’une opinion comorienne excédée par la politique inamicale de la France ? Et / ou assiste-t-on à une stratégie camouflée visant à faire accepter le fait accompli français à Mayotte et des marchandages autour du criminel visa Balladur ? Et cela d’autant plus que l’on nous annonce dans ce même communiqué la venue prochaine (mi-mai) d’une délégation française de haut niveau dont on imagine aisément l’objectif : accroître les pressions pour obtenir la levée de l’interdiction d’expulser vers Moroni ces comoriens taxés de « clandestins » dans leur propre pays.
Dans les relations comoro-françaises, la donne a manifestement changé au profit de notre pays. C’est la France qui a désormais le dos au mur. Pour renverser la tendance, la France ne dispose que d’un moyen : le chantage. Survolté Jego, ministre français de l’outre-mer réclame des fermes mesures diplomatiques contre les Comores. Dans cette veine, on nous annonce, la fermeture de l’ambassade de France aux Comores ou la réduction de ses activités, etc. En somme rien de bien méchant et il n’y a rien à craindre au niveau de la diaspora car ceux qui sont en règle ont des droits en France. On menace de suspendre l’aide, comme si l’aide française compensait le maintien de l’Ile comorienne Mayotte sous administration française et les 5000 comoriens morts suite au visa Balladur. On menace de torpiller les négociations du pays avec les Institutions de Bretton Woods et empêcher notre pays de bénéficier d’une suppression de sa dette, soit si la France est toute puissante pour emporter la décision mais le pays est peut être prêt à payer ce prix pour recouvrer son intégrité territoriale. Il reste à la France d’user des moyens violents. Manigancer, comme certains comoriens le laissent entendre, un coup d’Etat contre Sambi, mais ce n’est plus aussi simple car la revendication nationale est populaire, car l’armée commence à prendre forme, car Sambi peut mobiliser autour de lui. Faire disparaître les 3 îles de la surface de la terre, sa puissance militaire le lui permettrait, reste à savoir si elle peut le faire dans le contexte mondial actuel ?.
Le point clé, décisif : l’unité du peuple derrière Sambi, c’est la condition d’une victoire comorienne. Mais cela suppose au moins deux conditions 1) que les dirigeants comoriens comprennent que c’est notre pays qui est en position de force, qu’il faut simplement laisser passer l’orage, le blocage actuel amènera inévitablement les vrais dirigeants français à se saisir du dossier Mayotte et comme ce sont des hommes intelligents et raisonnables, des négociations sérieuses se noueront et 2) que les Comores formulent une proposition de résolution de la question de Mayotte, une proposition qui doit être raisonnable, qui prend en compte les spécificités maoraises et l’implication de la France à Mayotte, une proposition sur la lignée un ETAT DEUX ADMINISTRATIONS comme l’a avancé le Comité Maore. Cela permettrait de barrer la route aux diverses formes de trahison nationale qui pointent leur hideux visages et d’ouvrir une nouvelle page pour notre pays.
Idriss 02/05/08
Commentaires
Nous ne sommes pas du tout prêts à consommer cette trahison que nous avons du mal à croire.
les vrais points chauds n'ont pas été étudiés notamment,les disparus en mer dans nos eaux,la responsabilité de la France dans le séparatisme,la question des armes,la question de l'hélicoptère,la présence de la France à Mayotte,l'entrée et le séjour des comoriens en France,le pb des accords de défense(rupture totale)
S'agit-t-il de problème de complexe d'infériorité ou d'incompétence????
Nous demandons publiquement des explication.
Nous demandons au comité maoré,aux syndicats,aux organisations feminines et les partis politiques à se mobiliser pour boycotter les rencontres inutiles prévues le 14 mai 2008 entre les deux parties.