Jégo la semaine dernière à Maore, en même temps qu'il dévoile la question qui sera posée lors de la Consultation française dans l'île comorienne, s'est lancé dans des diatribes contre les Comores. Il a annoncé des mesures fermes, encore plus rigoureuses contre ce qu'il appelle l'immigration clandestine et comble de l'impudence, il a exigé que les Comoriens ne revendiquent plus Mayotte s'ils veulent des relations de coopération, de bon voisinage, etc. Le Président Sambi, pour sa part, lors des cérémonies officielles des vœux, a pris l'engagement qu'il ne signera aucun traité ni accord avec la France s'il n'acquiert pas la certitude que les Comoriens ne mourront plus dans la mer en voulant se rendre à Maore. Langage diplomatique signifiant aux français qu'ils doivent abolir le criminel "visa Balladur" avant toute négociation susceptible d'aboutir à un accord formel.
Ouverture des hostilités du coté comorien ? Il serait temps en effet pour les Comoriens de relever la tête. Car l'arrogance française dépasse toute mesure, arrogance alimentée par l'absence de réactivité du Ministère des Relations Extérieures. Face aux initiatives françaises, feuille de route, fixation de la date de la consultation, communication de la question, … le Gouvernement comorien ne donne aucun signal au Monde et à la population comorienne. Silence assourdissant face aux déplacés de Mayotte. Qui ne dit rien consent dit l'adage populaire. Dans les relations internationales cela revêt une signification profonde, la diplomatie souterraine s'appuie généralement sur le visible qui crée le rapport de force. Un sentiment d'impuissance s'est répandu dans certaines sphères et conduit à une capitulation honteuse qui révolte les simples citoyens. Le faible peut triompher du fort s'il défend conséquemment son bon droit, la condition de son succès c'est de croire en la victoire finale de la justice.
Oui, il faut relever la tête pour rompre cette spirale capitularde de la honte qui laisse l'initiative à la seule France, qui situe les Comoriens en position défensive, il faut oser défendre le droit de notre pays à une indépendance complète. Il faut faire comprendre à Jégo, Hallade que Mayotte n'est pas française, n'a jamais été française et ne sera jamais française. Mayotte a été colonisée par la France, demeure encore sous colonisation française et sera libérée bon gré malgré, aujourd'hui, demain ou après-demain.
En mai 2008, notre pays a pris ses responsabilités, il a refusé d'accueillir les "déplacés" de Mayotte, une simple note aux transporteurs aériens et maritimes opérant dans le pays a suffi. Le Gouvernement français s'est trouvé le dos au mur, sans aucune parade autre que les pressions personnelles envers les dirigeants du pays, les chantages à la coopération. Impuissant, Jégo avouait devant le Sénat français qu'il n'y avait qu'une solution : trouver un accord avec le Gouvernement Comorien. Les délégations françaises se sont alors bousculées à Moroni pour obtenir au forceps la "reddition" des dirigeants comoriens. Alors on a vu où se trouvait la vraie force : dans la justice ou dans le déni de justice.
Il suffirait aux dirigeants comoriens de se ressaisir, d'y croire et la situation changerait du tout au tout. Là gît l'espoir du peuple comorien opprimé.
Idriss Mohamed 15/01/09
Ouverture des hostilités du coté comorien ? Il serait temps en effet pour les Comoriens de relever la tête. Car l'arrogance française dépasse toute mesure, arrogance alimentée par l'absence de réactivité du Ministère des Relations Extérieures. Face aux initiatives françaises, feuille de route, fixation de la date de la consultation, communication de la question, … le Gouvernement comorien ne donne aucun signal au Monde et à la population comorienne. Silence assourdissant face aux déplacés de Mayotte. Qui ne dit rien consent dit l'adage populaire. Dans les relations internationales cela revêt une signification profonde, la diplomatie souterraine s'appuie généralement sur le visible qui crée le rapport de force. Un sentiment d'impuissance s'est répandu dans certaines sphères et conduit à une capitulation honteuse qui révolte les simples citoyens. Le faible peut triompher du fort s'il défend conséquemment son bon droit, la condition de son succès c'est de croire en la victoire finale de la justice.
Oui, il faut relever la tête pour rompre cette spirale capitularde de la honte qui laisse l'initiative à la seule France, qui situe les Comoriens en position défensive, il faut oser défendre le droit de notre pays à une indépendance complète. Il faut faire comprendre à Jégo, Hallade que Mayotte n'est pas française, n'a jamais été française et ne sera jamais française. Mayotte a été colonisée par la France, demeure encore sous colonisation française et sera libérée bon gré malgré, aujourd'hui, demain ou après-demain.
En mai 2008, notre pays a pris ses responsabilités, il a refusé d'accueillir les "déplacés" de Mayotte, une simple note aux transporteurs aériens et maritimes opérant dans le pays a suffi. Le Gouvernement français s'est trouvé le dos au mur, sans aucune parade autre que les pressions personnelles envers les dirigeants du pays, les chantages à la coopération. Impuissant, Jégo avouait devant le Sénat français qu'il n'y avait qu'une solution : trouver un accord avec le Gouvernement Comorien. Les délégations françaises se sont alors bousculées à Moroni pour obtenir au forceps la "reddition" des dirigeants comoriens. Alors on a vu où se trouvait la vraie force : dans la justice ou dans le déni de justice.
Il suffirait aux dirigeants comoriens de se ressaisir, d'y croire et la situation changerait du tout au tout. Là gît l'espoir du peuple comorien opprimé.
Idriss Mohamed 15/01/09
Commentaires
Pour montrer la volonté de récupérer Mayotte et entamer un dialogue franc avec la France pour se retirer de l'ile Comorienne de Mayotte, le gouvernement comorien doit faire appel aux volontaires comoriens pour participer à un « débarquement vert » à Mayotte comme l'avait fait Feu Hassan II avec « la marche verte ». (Le roi avait sollicité le départ de 350 000 volontaires civils marocains armés du Coran et du drapeau marocain en direction du Sahara occidental duquel l'Espagne ne voulait pas se retirer.).
C'est vrai « le pays ne dispose pas des moyens de libérer Mayotte comme a été libéré Anjouan », mais les Comores ont beaucoup d'autres arguments.(surtout juridiques). Ce débarquement vert sera en parfaite compatibilité avec les résolutions des Nations Unies, lesquelles affirment la souveraineté des Comores sur l'ile comorienne de Mayotte et invitent constamment le Gouvernement français à respecter les engagements pris à la veille du référendum d'autodétermination de l'archipel des Comores du 22 décembre 1974 pour le respect de l'unité et de l'intégrité territoriale des Comores.
Les Comores ont les moyens d'affréter des bateaux pour embarquer des volontaires comoriens à destination de Mayotte.
Ce débarquement en vue du rétablissement d'un droit légitime, aura sûrement l'appui de plusieurs nations et du peuple Comorien. Il faut seulement oser.
Quel pays à part peut-être des pays européen n'appuiera t-il pas la cause comorienne ? Yes We Can.
Wongo - Anjouan