A force de répéter que son mandat est de cinq ans après la reforme constitutionnelle, Sambi a réussi à embarquer son monde dans ses « ndzozi » comme il le dit lui-même. Un vice président élu pousse son incrédulité et son allégeance à son Fundi jusqu’à prendre les allégations fantaisistes de son maître à penser pour de l’argent comptant. Dans une interview, M Mohadji assène son argument majeur : le mandat de Sambi est de 5 ans ! Et voila la Cour Constitutionnelle qui vient mettre le holà aux dérives de ceux qui nous gouvernent. Sambi est un président intérimaire, n’en déplaise aux élus qui prennent leurs désirs pour la loi. Et force est d’y ajouter que Sambi abuse de son aura auprès des siens pour prolonger frauduleusement son mandat d’un an, quitte à mettre le pays « en récréation », quitte à mettre en piteux état le successeur qu’il s’est désigné, quitte à apparaître aux yeux du pays et du monde comme un homme inélégant.
Le pire est que Sambi continue de gérer le pays à sa guise et d’ouvrir à sa façon le pays aux investisseurs étrangers, c'est-à-dire des promesses d’investissements arabes qui ne viennent pas et des contrats quasi maffieux à des « opérateurs » suspects qui viennent s’enrichir aux dépens des entrepreneurs comoriens.
Il faudra percer la propagande mielleuse de Sambi, sortir le pays de la torpeur sambiste en procédant à un bilan serré de sa période de règne. Dans cette perspective et comme pour en donner un aperçu, rappelons le dernier rapport de la BCC et ses chiffres catastrophiques :
• Croissance du Produit Intérieur brut : 2,4 en 2006 ; 0,8 en 2007 et 0,2 en 2008. Une vraie récession !
• Rapport entre importation et exportation : 45 249/4 089 en 2006 ; 49 716/4912 en 2007 ; 60 323/2 190 en 2008. (Chiffres en millions de KMF). Un pays qui va droit au mur
• Déficit du budget de l’Etat : 4 065 en 2006, 5 383 en 2007 et 4 318 en 2008. Chiffres en millions de KMF.
• Une masse salariale qui grimpe, plus de 4 milliards en 3 ans
Quelques indicateurs qui soulignent le gouffre creusé par Sambi et par conséquent les efforts à déployer par les nouveaux élus pour renverser la tendance.
Le nouveau Président devrait commander des rapports à des vrais professionnels afin de maîtriser les questions clé du moment à savoir : la lutte contre la pauvreté, l’enseignement, la santé, la fonction publique et la question de l’île comorienne de Mayotte. Il faut utiliser cette période intérimaire imposé au pays par Sambi à bon escient, il ne faut pas se laisser prendre par les magouilles de ceux qui cherchent à se placer. Il faut élaborer des positions pour être capable de conduire une politique au service du pays.
Publié le 11/02/2011 à 15:29 par http://patriotescomoriens.centerblog.net
Le pire est que Sambi continue de gérer le pays à sa guise et d’ouvrir à sa façon le pays aux investisseurs étrangers, c'est-à-dire des promesses d’investissements arabes qui ne viennent pas et des contrats quasi maffieux à des « opérateurs » suspects qui viennent s’enrichir aux dépens des entrepreneurs comoriens.
Il faudra percer la propagande mielleuse de Sambi, sortir le pays de la torpeur sambiste en procédant à un bilan serré de sa période de règne. Dans cette perspective et comme pour en donner un aperçu, rappelons le dernier rapport de la BCC et ses chiffres catastrophiques :
• Croissance du Produit Intérieur brut : 2,4 en 2006 ; 0,8 en 2007 et 0,2 en 2008. Une vraie récession !
• Rapport entre importation et exportation : 45 249/4 089 en 2006 ; 49 716/4912 en 2007 ; 60 323/2 190 en 2008. (Chiffres en millions de KMF). Un pays qui va droit au mur
• Déficit du budget de l’Etat : 4 065 en 2006, 5 383 en 2007 et 4 318 en 2008. Chiffres en millions de KMF.
• Une masse salariale qui grimpe, plus de 4 milliards en 3 ans
Quelques indicateurs qui soulignent le gouffre creusé par Sambi et par conséquent les efforts à déployer par les nouveaux élus pour renverser la tendance.
Le nouveau Président devrait commander des rapports à des vrais professionnels afin de maîtriser les questions clé du moment à savoir : la lutte contre la pauvreté, l’enseignement, la santé, la fonction publique et la question de l’île comorienne de Mayotte. Il faut utiliser cette période intérimaire imposé au pays par Sambi à bon escient, il ne faut pas se laisser prendre par les magouilles de ceux qui cherchent à se placer. Il faut élaborer des positions pour être capable de conduire une politique au service du pays.
Publié le 11/02/2011 à 15:29 par http://patriotescomoriens.centerblog.net
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