"Déclaration du Comité pour le Rassemblement des Patriotes et des Démocrates Comoriens signé par son Président, M Abdou Mhoumadi, publié le 29 mars 2011"
Défi à notre pays et à la Communauté Internationale puisque la France départementalise l’île comorienne de Mayotte en dépit des protestations comoriennes et des positions maintes fois réitérées de l’ONU. Preuve s’il en fallait que certains grands pays peuvent se permettre de piétiner impunément la Charte et les résolutions de l’ONU.
Humiliation de notre pays au moment même où la France célèbre sa départementalisation de notre île. L’ambassadeur de France n’y va pas de main morte. Menaces répétées, chantage au visa, communiqués insolents, tout y passe et le Gouvernement fait le dos rond. Pire encore, le Président Sambi en personne, dans le rassemblement du 26 mars, censé dirigé contre la départementalisation, déploie des trésors d’éloquence pour chanter l’amitié franco-comorienne. Il va même jusqu’à chercher dans l’usage du français des raisons de supporter les provocations de M Hallade. L’essentiel de son discours était dirigé contre les patriotes comoriens et les jeunes taxés d’extrémisme, d’impatience tandis que lui se pose en homme d’Etat pragmatique qui oppose la civilité comorienne à l’attitude française qu’en aucun moment il a osé qualifier dans son discours de près d’une heure de temps. L’indignité nationale a atteint des sommets jusqu’ici inégalés, car jamais notre pays n’a subi autant de vexations publiques ! Voyez donc M Hallade qui se pose dans un communiqué public, en défenseur des morts et disparus du visa Balladur et qui indexe « l’attitude dilatoire » du gouvernement de Sambi.
Que M Hallade croît pouvoir se déchaîner sans frais contre notre pays parce qu’un décret exige la présentation d’une pièce d’identité aux frontières comoriennes traduit la capitulation honteuse des dirigeants qui se sont succédés à la tête de ce pays depuis 1978.
Comment peut-on croire ou faire croire qu’un pays qui occupe une partie de notre territoire national soit un ami ! Comment a-t-on pu retirer cette question de l’ordre du jour de l’ONU, notre principale arme ! Comment a-t-on pu ouvrir la porte de Mayotte à la Commission de l’Océan Indien, en particulier à travers les jeux, notre principal moyen de pression ! Comment les pays qui soutiennent notre cause peuvent-ils nous prendre au sérieux !
Quand on voit M Hallade se pavaner dans les villages on se croît revenu à l’époque coloniale lorsque les villages et régions recevaient les administrateurs coloniaux.
Tout cela est possible parce que les patriotes et les démocrates comoriens ne pèsent plus sur la scène politique comorienne. Le champ est libre pour l’ambassadeur de France et ses affidés. Il est donc urgent de nous rassembler sur des bases nouvelles qui synthétisent l’expérience du mouvement patriotique comorien depuis Masimu et Mtsala jusqu’à nos jours.
EN ATTENDANT EXIGEONS QUE SAMBI RELEVE L’AFFRONT.
HALLADE DOIT ETRE EXPULSE SUR LE CHAMP
LES NEGOCIATIONS DOIVENT SE FAIRE DE GOUVERNEMENT A GOUVERNEMENT
RASSEMBLONS-NOUS AUTOUR DU MANIFESTE DES PATRIOTES COMORIENS
Défi à notre pays et à la Communauté Internationale puisque la France départementalise l’île comorienne de Mayotte en dépit des protestations comoriennes et des positions maintes fois réitérées de l’ONU. Preuve s’il en fallait que certains grands pays peuvent se permettre de piétiner impunément la Charte et les résolutions de l’ONU.
Humiliation de notre pays au moment même où la France célèbre sa départementalisation de notre île. L’ambassadeur de France n’y va pas de main morte. Menaces répétées, chantage au visa, communiqués insolents, tout y passe et le Gouvernement fait le dos rond. Pire encore, le Président Sambi en personne, dans le rassemblement du 26 mars, censé dirigé contre la départementalisation, déploie des trésors d’éloquence pour chanter l’amitié franco-comorienne. Il va même jusqu’à chercher dans l’usage du français des raisons de supporter les provocations de M Hallade. L’essentiel de son discours était dirigé contre les patriotes comoriens et les jeunes taxés d’extrémisme, d’impatience tandis que lui se pose en homme d’Etat pragmatique qui oppose la civilité comorienne à l’attitude française qu’en aucun moment il a osé qualifier dans son discours de près d’une heure de temps. L’indignité nationale a atteint des sommets jusqu’ici inégalés, car jamais notre pays n’a subi autant de vexations publiques ! Voyez donc M Hallade qui se pose dans un communiqué public, en défenseur des morts et disparus du visa Balladur et qui indexe « l’attitude dilatoire » du gouvernement de Sambi.
Que M Hallade croît pouvoir se déchaîner sans frais contre notre pays parce qu’un décret exige la présentation d’une pièce d’identité aux frontières comoriennes traduit la capitulation honteuse des dirigeants qui se sont succédés à la tête de ce pays depuis 1978.
Comment peut-on croire ou faire croire qu’un pays qui occupe une partie de notre territoire national soit un ami ! Comment a-t-on pu retirer cette question de l’ordre du jour de l’ONU, notre principale arme ! Comment a-t-on pu ouvrir la porte de Mayotte à la Commission de l’Océan Indien, en particulier à travers les jeux, notre principal moyen de pression ! Comment les pays qui soutiennent notre cause peuvent-ils nous prendre au sérieux !
Quand on voit M Hallade se pavaner dans les villages on se croît revenu à l’époque coloniale lorsque les villages et régions recevaient les administrateurs coloniaux.
Tout cela est possible parce que les patriotes et les démocrates comoriens ne pèsent plus sur la scène politique comorienne. Le champ est libre pour l’ambassadeur de France et ses affidés. Il est donc urgent de nous rassembler sur des bases nouvelles qui synthétisent l’expérience du mouvement patriotique comorien depuis Masimu et Mtsala jusqu’à nos jours.
EN ATTENDANT EXIGEONS QUE SAMBI RELEVE L’AFFRONT.
HALLADE DOIT ETRE EXPULSE SUR LE CHAMP
LES NEGOCIATIONS DOIVENT SE FAIRE DE GOUVERNEMENT A GOUVERNEMENT
RASSEMBLONS-NOUS AUTOUR DU MANIFESTE DES PATRIOTES COMORIENS
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