Une déclaration du COMITÉ POUR LE RASSEMBLEMENT DES PATRIOTES ET DÉMOCRATES COMORIENS publié à Moroni le 29/09/2011.
Le président Ikililou est rentré après avoir pris part à la 66ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU. Beaucoup de monde à Hahaya pour l’applaudir non pas à cause de son discours mais plutôt parce qu’il a le pouvoir. Ses partisans ont senti la désapprobation et la déception populaires qui ont suivi son discours. Ils ont dépêché à la radio et à la télévision nationales M. Ahamada Abdallah (Orange) M. Mmadi Ali (FNJ) et M. Mohamed Issimaila (FD ) pour expliquer aux comoriens que le Président a défendu la question de Mayotte et aurait même innové en incluant dans ce dossier nos compatriotes maorais .Parallèlement on met à la-va-vite un comité d’accueil qui dépense l’équivalent du budget alloué jadis aux écoles publiques pour leur rentrée, rien que pour rameuter des foules vers Hahaya et pour convaincre M. Said Hassani Said Hachim, un défenseur du retour de Mayotte, de prendre la parole afin de calmer les esprits. La gêne était visible dans les propos tenus par ce grand orateur qui ne savait à quel saint se vouer.
Le Président Ikililou a certes parlé de Mayotte et a même évoqué les expulsions, il a dénoncé le visa Balladur et la départementalisation de notre ile par la France. Mais cela fut fait de façon tout à fait formelle. Une sorte de formalité dont il fallait s’acquitter. Car en même temps que les dénonciations, le Président s’est dépêché de dire à l’ONU que les résolutions ne servent à rien, que cette affaire ne relève désormais plus que de la France, des Comores et de nos compatriotes maorais. Le président Ikililou a usé et abusé d’adverbe d’opposition pour que l’assistance comprenne que ses larmes sur les morts du visa Balladur ne sont que des larmes de crocodile. Un discours qui émousse l’élan patriotique, plonge le peuple dans le doute et présente un problème colonial entre la France et nous comme un problème de cœur entre les maorais et les autres comoriens.
Nous savions qu’à la veille d’une session de l’Assemblée Générale de l’ONU le gouvernement français cherche toujours un nouvel artifice pour égarer les naïfs parmi nos dirigeants semer la diversion dans la classe politique comorienne et éviter les résolutions qui le condamnent à mettre fin à son occupation. Il a reçu le ministre comorien des affaires étrangères et lui aurait remis un projet d’accord que le gouvernement comorien a gardé secret. .
Ce n’est pas par hasard que les secrétaires généraux des partis politiques qui rasent les murs du palais (OWAHELEZI) et ceux qui redoutent une éjection de leur fauteuil volent au secours du Président Ikililou au moment où il prend une responsabilité aux lourdes répercussions et dont il ne mesure pas toute la portée.
Dialogue oui, mais un dialogue qui sert le retour de Maore et non son largage. Depuis Azali, la France a réussi, sous couvert de dialogue à réaliser son plan de départementalisation de l’île sans coup férir. Aujourd’hui, elle vise l’intégration de Maore dans l’Union Européenne en douceur, sans protestation comorienne, sans résolution internationale contre comme ce fut le cas de la départementalisation. Dans quelques semaines Marie Luce Penchard, la Ministre du soi-disant Outre Mer se rendra à Mayotte pour concrétiser ce processus. Laisser faire la France, tomber dans son piège du faux dialogue, signer un traité d’amitié avec elle dans ses conditions, ce sera de la haute trahison et l’Histoire prononcera son verdict.
La résolution pacifique de la question de l’île comorienne de Mayotte est notre raison d’être, notre espoir de stabilité et de développement. Aucun président, aucun parti politique, aucune personne n’a le droit de troquer cette question contre des faveurs personnelles ou familiales. Qu’on nous fasse payer les pots cassés des Hydrocarbures, de la Ma-Mwe et de Comores télécoms, nous reste en travers de la gorge. Mais ramener le problème de l’ile de Mayotte à un problème comoro-comorien ou engager des négociations avec la France sans le préalable du retrait du visa mortifère de Balladur, cela constitue une capitulation éhontée.
NOUS AVONS PERDU UNE BATAILLE MAIS NOUS GAGNERONS LA GUERRE
Le président Ikililou est rentré après avoir pris part à la 66ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU. Beaucoup de monde à Hahaya pour l’applaudir non pas à cause de son discours mais plutôt parce qu’il a le pouvoir. Ses partisans ont senti la désapprobation et la déception populaires qui ont suivi son discours. Ils ont dépêché à la radio et à la télévision nationales M. Ahamada Abdallah (Orange) M. Mmadi Ali (FNJ) et M. Mohamed Issimaila (FD ) pour expliquer aux comoriens que le Président a défendu la question de Mayotte et aurait même innové en incluant dans ce dossier nos compatriotes maorais .Parallèlement on met à la-va-vite un comité d’accueil qui dépense l’équivalent du budget alloué jadis aux écoles publiques pour leur rentrée, rien que pour rameuter des foules vers Hahaya et pour convaincre M. Said Hassani Said Hachim, un défenseur du retour de Mayotte, de prendre la parole afin de calmer les esprits. La gêne était visible dans les propos tenus par ce grand orateur qui ne savait à quel saint se vouer.
Le Président Ikililou a certes parlé de Mayotte et a même évoqué les expulsions, il a dénoncé le visa Balladur et la départementalisation de notre ile par la France. Mais cela fut fait de façon tout à fait formelle. Une sorte de formalité dont il fallait s’acquitter. Car en même temps que les dénonciations, le Président s’est dépêché de dire à l’ONU que les résolutions ne servent à rien, que cette affaire ne relève désormais plus que de la France, des Comores et de nos compatriotes maorais. Le président Ikililou a usé et abusé d’adverbe d’opposition pour que l’assistance comprenne que ses larmes sur les morts du visa Balladur ne sont que des larmes de crocodile. Un discours qui émousse l’élan patriotique, plonge le peuple dans le doute et présente un problème colonial entre la France et nous comme un problème de cœur entre les maorais et les autres comoriens.
Nous savions qu’à la veille d’une session de l’Assemblée Générale de l’ONU le gouvernement français cherche toujours un nouvel artifice pour égarer les naïfs parmi nos dirigeants semer la diversion dans la classe politique comorienne et éviter les résolutions qui le condamnent à mettre fin à son occupation. Il a reçu le ministre comorien des affaires étrangères et lui aurait remis un projet d’accord que le gouvernement comorien a gardé secret. .
Ce n’est pas par hasard que les secrétaires généraux des partis politiques qui rasent les murs du palais (OWAHELEZI) et ceux qui redoutent une éjection de leur fauteuil volent au secours du Président Ikililou au moment où il prend une responsabilité aux lourdes répercussions et dont il ne mesure pas toute la portée.
Dialogue oui, mais un dialogue qui sert le retour de Maore et non son largage. Depuis Azali, la France a réussi, sous couvert de dialogue à réaliser son plan de départementalisation de l’île sans coup férir. Aujourd’hui, elle vise l’intégration de Maore dans l’Union Européenne en douceur, sans protestation comorienne, sans résolution internationale contre comme ce fut le cas de la départementalisation. Dans quelques semaines Marie Luce Penchard, la Ministre du soi-disant Outre Mer se rendra à Mayotte pour concrétiser ce processus. Laisser faire la France, tomber dans son piège du faux dialogue, signer un traité d’amitié avec elle dans ses conditions, ce sera de la haute trahison et l’Histoire prononcera son verdict.
La résolution pacifique de la question de l’île comorienne de Mayotte est notre raison d’être, notre espoir de stabilité et de développement. Aucun président, aucun parti politique, aucune personne n’a le droit de troquer cette question contre des faveurs personnelles ou familiales. Qu’on nous fasse payer les pots cassés des Hydrocarbures, de la Ma-Mwe et de Comores télécoms, nous reste en travers de la gorge. Mais ramener le problème de l’ile de Mayotte à un problème comoro-comorien ou engager des négociations avec la France sans le préalable du retrait du visa mortifère de Balladur, cela constitue une capitulation éhontée.
NOUS AVONS PERDU UNE BATAILLE MAIS NOUS GAGNERONS LA GUERRE
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