"Je publie texto, le communiqué de presse publié par le Comité Maore, suite au décès au Centre de Rétention Administrative (CRA) d'un bébé comorien"
D’abord les faits tels qu’officiellement présentés par la préfecture française de Mayotte. Mercredi 14 août, à 22 h 45, la marine nationale française a intercepté une barque avec 26 occupants, en provenance des trois autres îles des Comores et qui se rendaient à Mayotte. Vers 1h (jeudi donc) les 26 Comoriens sont conduits sous escorte au centre hospitalier de Mayotte pour une « évaluation sanitaire » et vers 2h (une heure pour 26 personnes soit moins de 3mn/personne) ils sont enfermés au CRA. Vers 7h30, la mort d’un bébé est constatée, « mort naturelle » statue les autorités judiciaires françaises officiant à Mayotte.
L’indignation est générale. Les protestations fusent de tous les côtés. La circulaire Valls, interdisant l’enfermement des enfants en CRA en France mais les autorisant à Mayotte (un 101ème département de là-bas, en somme une colonie maquillée à peine) suscite le tollé qu’elle mérite.
Pour la première fois, le Président Ikililou en personne s’exprime dans un communiqué pour dénoncer les traitements « inhumains » réservés aux Comoriens non maorais à Mayotte.
Le Comité Maore :
• Partage la vive douleur de la famille éplorée qui pleure le décès d’un petit ange innocent victime de la barbarie d’adultes obnubilés par leurs intérêts égoïstes et mesquins.
• Invite les nouveaux dirigeants socialistes français à rompre avec cette cécité politique, source de tant de drames humains, qui conduit à une voie de garage et qui prépare des lendemains calamiteux aux peuples comoriens et français : il faut un dialogue entre deux parties qui se respectent mutuellement et qui prennent en compte l’histoire, la géographie et les intérêts de chaque partie.
• Espère que la prise de position officielle du Chef de l’Etat marque un nouvel élan du pouvoir Ikililou dans le combat national à mener, d’autant que le contexte s’avère de plus en plus favorable pour faire valoir nos droits et ouvrir une transition apaisée vers la réintégration de Maore dans l’Etat.
• Appelle les simples Comoriens à ne plus accepter d’aller périr en mer comme des moins que rien. Il faut s’insurger, réclamer nos droits, cesser de courtiser cette France qui est à l’origine de la disparition de dizaines de milliers d’entre nous.
SUPPRESSION IMMEDIATE DU VISA BALLADUR
POUR DES NEGOCIATIONS SUR LE FOND
DE LA QUESTION DE L’ILE COMORIENNE DE MAYOTTE
Le Comité Maore
Moroni le 22/08/2012
D’abord les faits tels qu’officiellement présentés par la préfecture française de Mayotte. Mercredi 14 août, à 22 h 45, la marine nationale française a intercepté une barque avec 26 occupants, en provenance des trois autres îles des Comores et qui se rendaient à Mayotte. Vers 1h (jeudi donc) les 26 Comoriens sont conduits sous escorte au centre hospitalier de Mayotte pour une « évaluation sanitaire » et vers 2h (une heure pour 26 personnes soit moins de 3mn/personne) ils sont enfermés au CRA. Vers 7h30, la mort d’un bébé est constatée, « mort naturelle » statue les autorités judiciaires françaises officiant à Mayotte.
L’indignation est générale. Les protestations fusent de tous les côtés. La circulaire Valls, interdisant l’enfermement des enfants en CRA en France mais les autorisant à Mayotte (un 101ème département de là-bas, en somme une colonie maquillée à peine) suscite le tollé qu’elle mérite.
Pour la première fois, le Président Ikililou en personne s’exprime dans un communiqué pour dénoncer les traitements « inhumains » réservés aux Comoriens non maorais à Mayotte.
Le Comité Maore :
• Partage la vive douleur de la famille éplorée qui pleure le décès d’un petit ange innocent victime de la barbarie d’adultes obnubilés par leurs intérêts égoïstes et mesquins.
• Invite les nouveaux dirigeants socialistes français à rompre avec cette cécité politique, source de tant de drames humains, qui conduit à une voie de garage et qui prépare des lendemains calamiteux aux peuples comoriens et français : il faut un dialogue entre deux parties qui se respectent mutuellement et qui prennent en compte l’histoire, la géographie et les intérêts de chaque partie.
• Espère que la prise de position officielle du Chef de l’Etat marque un nouvel élan du pouvoir Ikililou dans le combat national à mener, d’autant que le contexte s’avère de plus en plus favorable pour faire valoir nos droits et ouvrir une transition apaisée vers la réintégration de Maore dans l’Etat.
• Appelle les simples Comoriens à ne plus accepter d’aller périr en mer comme des moins que rien. Il faut s’insurger, réclamer nos droits, cesser de courtiser cette France qui est à l’origine de la disparition de dizaines de milliers d’entre nous.
POUR DES NEGOCIATIONS SUR LE FOND
DE LA QUESTION DE L’ILE COMORIENNE DE MAYOTTE
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