"Nous publions intégralement la déclaration ci-dessous de 'association de la jeunesse comorienne NGOSHAWO, une association qui s'est signalée jusqu'ici par sa maturité. pour plus d'informations voir leur site ngoshawo.com"
4e SOMMET REGIONAL DE LA COI A MORONI 26 JUILLET 2014
CE QUE NOUS, NGO’SHAWO, EN ATTENDONS
Le 26 juillet 2014 se tiendra à Moroni, le quatrième sommet de la Commission de l’Océan Indien (COI) en présence des chefs d’État et de Gouvernement des pays membres.
Cette rencontre sera l'occasion pour les représentants de réaffirmer les missions de cette organisation créée depuis plus d'une vingtaine d'année; à savoir, entre autres : la construction et le développement d'un espace indianocéanique au sein duquel les «les connexions» et «déplacements» devaient être facilités par une intégration régionale. Cette intégration régionale passe nécessairement par une solidarité entre les États membres. Solidarité aussi bien dans les moments de prospérité que dans les mauvaises conjonctures.
C'est de cette solidarité que les Comores, pays hôte de cette grande assise régionale ont besoin aujourd'hui. Notre pays est un archipel composé de quatre îles (Maoré, Ndzuani, Mwali et Ngazidja) ayant une histoire, une identité et une culture communes. Une unité reconnue et confirmée par la communauté internationale depuis 1975.
L’occupation de Mayotte par une puissance étrangère nuit autant à l'équilibre social, économique et politique des Comores qu'à l'intégration régionale entre les pays de la COI. Comment un pays qui ne jouit pas pleinement de sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire peut- il s'intégrer régionalement ?
Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
La coopération et l'intégration régionale ne se feront que sur la base d'un discours franc et honnête. Un discours politique certes, mais qui prend en compte les angoisses et les interrogations de la jeunesse et de la société civile indianocéaniques. Or, la question de l’île comorienne de Mayotte préoccupe la jeunesse de ce pays de part les milliers de mort qu'elle a causés depuis l’instauration d'un Visa, dit visa Balladur par la France en 1995 entre Mayotte et ses îles sœurs. Plus de 26 000 Comoriens sont déplacés de force depuis l'île de Mayotte vers les trois autres îles du pays par une puissance étrangère sans que cela puisse émouvoir l'humanité ou que l'on entende une réaction des pays voisins. A cela s'ajoute la condition des 6 000 mineurs considérés comme étrangers par la puissance occupante et cela, en violation totale du Droit International. Alors de quelle solidarité s’agit-il?
Partant de ce constat amer et alarmant, le mouvement Ngo'shawo condamne toutes ces pratiques odieuses et toutes manœuvres politiques le plus souvent formalisées par des signatures entre les autorités de Moroni et de Paris.
L’association saisit également cette occasion pour présenter toutes ses condoléances au Peuple Comorien et aux familles des victimes qui n'ont commis aucun délit ni aux yeux du droit comorien ni à ceux du droit international en se rendant à Mayotte.
Nous exigeons :
• La destruction de ce mur de la honte ;
• Le respect strict par la France strict du droit international.
Nous demandons :
• A chaque représentant de réaffirmer la position de son pays sur cette question de Mayotte ;
• A la Commission de l’Océan Indien de faire preuve de responsabilité en prenant des dispositions fermes sur cette situation pour éviter encore plus de pertes humaines au large de Mayotte.
Nous invitons les Chefs d’État et de Gouvernement de la COI réunis sous le slogan « Une famille unie et indivisible » à se conformer aux résolutions des organisations internationales (ONU) et régionales (UA, ex OUA) et à défendre et consolider l’intégrité territoriale de l’Union des Comores gage d’équilibre, de paix et de prospérité. L'intégration régionale passe d’abord par le bien-être de chaque État membre. Et c'est pour cela que l’indianocéanie doit être un espace solidaire.
Nous encourageons toute politique faisant objet de rapprochement et de renforcement des liens de solidarité et favorisant l’émergence d’une conscience collective pour un développement régional économiquement efficace, écologiquement soutenable et socialement équitable prenant en compte les aspirations de la Jeunesse de l’Océan Indien dans toute sa splendeur et sa diversité
Nous appelons la Jeunesse Maoraise à se joindre à nous pour un dialogue franc et nécessaire et dans l'intérêt supérieur de notre pays.
Fait à Moroni, le 23 juillet 2014
NGO’SHAWO - Mouvement de la Jeunesse Consciente.
4e SOMMET REGIONAL DE LA COI A MORONI 26 JUILLET 2014
CE QUE NOUS, NGO’SHAWO, EN ATTENDONS
Le 26 juillet 2014 se tiendra à Moroni, le quatrième sommet de la Commission de l’Océan Indien (COI) en présence des chefs d’État et de Gouvernement des pays membres.
Cette rencontre sera l'occasion pour les représentants de réaffirmer les missions de cette organisation créée depuis plus d'une vingtaine d'année; à savoir, entre autres : la construction et le développement d'un espace indianocéanique au sein duquel les «les connexions» et «déplacements» devaient être facilités par une intégration régionale. Cette intégration régionale passe nécessairement par une solidarité entre les États membres. Solidarité aussi bien dans les moments de prospérité que dans les mauvaises conjonctures.
C'est de cette solidarité que les Comores, pays hôte de cette grande assise régionale ont besoin aujourd'hui. Notre pays est un archipel composé de quatre îles (Maoré, Ndzuani, Mwali et Ngazidja) ayant une histoire, une identité et une culture communes. Une unité reconnue et confirmée par la communauté internationale depuis 1975.
L’occupation de Mayotte par une puissance étrangère nuit autant à l'équilibre social, économique et politique des Comores qu'à l'intégration régionale entre les pays de la COI. Comment un pays qui ne jouit pas pleinement de sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire peut- il s'intégrer régionalement ?
Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
La coopération et l'intégration régionale ne se feront que sur la base d'un discours franc et honnête. Un discours politique certes, mais qui prend en compte les angoisses et les interrogations de la jeunesse et de la société civile indianocéaniques. Or, la question de l’île comorienne de Mayotte préoccupe la jeunesse de ce pays de part les milliers de mort qu'elle a causés depuis l’instauration d'un Visa, dit visa Balladur par la France en 1995 entre Mayotte et ses îles sœurs. Plus de 26 000 Comoriens sont déplacés de force depuis l'île de Mayotte vers les trois autres îles du pays par une puissance étrangère sans que cela puisse émouvoir l'humanité ou que l'on entende une réaction des pays voisins. A cela s'ajoute la condition des 6 000 mineurs considérés comme étrangers par la puissance occupante et cela, en violation totale du Droit International. Alors de quelle solidarité s’agit-il?
Partant de ce constat amer et alarmant, le mouvement Ngo'shawo condamne toutes ces pratiques odieuses et toutes manœuvres politiques le plus souvent formalisées par des signatures entre les autorités de Moroni et de Paris.
L’association saisit également cette occasion pour présenter toutes ses condoléances au Peuple Comorien et aux familles des victimes qui n'ont commis aucun délit ni aux yeux du droit comorien ni à ceux du droit international en se rendant à Mayotte.
Nous exigeons :
• La destruction de ce mur de la honte ;
• Le respect strict par la France strict du droit international.
Nous demandons :
• A chaque représentant de réaffirmer la position de son pays sur cette question de Mayotte ;
• A la Commission de l’Océan Indien de faire preuve de responsabilité en prenant des dispositions fermes sur cette situation pour éviter encore plus de pertes humaines au large de Mayotte.
Nous invitons les Chefs d’État et de Gouvernement de la COI réunis sous le slogan « Une famille unie et indivisible » à se conformer aux résolutions des organisations internationales (ONU) et régionales (UA, ex OUA) et à défendre et consolider l’intégrité territoriale de l’Union des Comores gage d’équilibre, de paix et de prospérité. L'intégration régionale passe d’abord par le bien-être de chaque État membre. Et c'est pour cela que l’indianocéanie doit être un espace solidaire.
Nous encourageons toute politique faisant objet de rapprochement et de renforcement des liens de solidarité et favorisant l’émergence d’une conscience collective pour un développement régional économiquement efficace, écologiquement soutenable et socialement équitable prenant en compte les aspirations de la Jeunesse de l’Océan Indien dans toute sa splendeur et sa diversité
Nous appelons la Jeunesse Maoraise à se joindre à nous pour un dialogue franc et nécessaire et dans l'intérêt supérieur de notre pays.
Fait à Moroni, le 23 juillet 2014
NGO’SHAWO - Mouvement de la Jeunesse Consciente.
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