Fort de sa puissance face au minuscule Archipel des Comores, assurée de pouvoir impunément piétiner la Charte de l'ONU sur la question de l'île comorienne de Mayotte, la France croit pouvoir tout se permettre. Il suffit qu'elle tousse pour que les Comores rampent et se rendent corps et âme.
Et elle nous en a fait voir de toutes les couleurs. Coups d'Etat; plus de dix ans de règne des mercenaires français; déportation d'un Chef d'Etat à la Réunion comme à l'époque coloniale; visa Balladur, responsable de la mort de dizaines de milliers de Comoriens; appui ouvert au séparatisme anjouannais en 1997; accueil à Mayotte et protection des dirigeants séparatistes lorsqu'ils furent chassés du pouvoir. Impossible de lister toutes les humiliations subies durant ces quarante dernières années. Les courbettes comoriennes nous faisaient honte.
Et la voilà qui brandit son arme ultime : le visa. Si en 2011, Sambi et Ikililou se sont rendus au premier coup de semonce français, les choses en vont autrement aujourd'hui. Azali et son ministre Souef font face. Un non-événement que cette interdiction de visa aux officiels comoriens. Ils n'entendent même pas négocier. L'extension de la "punition" à tous les citoyens comoriens et Souef monte au créneau. Les Comores ne s'agenouilleront pas devant la France. Il appelle les Comoriens à ouvrir les yeux : "la France n'est pas un ami. Elle n'a que des intérêts". Face à la propagande des médias français sur les Comores ne voulant pas accepter ses ressortissants, sa réponse est magistrale. "Tous les Comoriens sont chez eux à Mayotte" et à la France qui administre l'île comorienne de prendre ses responsabilités, de garantir la sécurité et les biens de tous ceux qui vivent à Mayotte. La France est responsable de tous les crimes qui sont commis contre des Comoriens et elle en répondra un jour ou l'autre.
Aveuglée par son arrogance de pays fort face à un pays faible, la France croit que les Comoriens vont se soulever contre leur gouvernement puisqu'ils ne peuvent plus se rendre dans ce "pays paradisiaque", hors duquel aucune vie n'est envisageable. Elle n'est pas capable de mesurer la haine qu'elle fait naître chez tout un peuple, même petit. Les peuples comorien et français sont proches, ont tissé des liens intimes, sans pareil dans le monde, des liens forts qu'une politique aveugle, à courte vue est en train de détruire. La France pousse les Comoriens vers des positions extrémistes. Déjà les demandes de rupture des relations diplomatiques fusent.
Comme le souligne si judicieusement le ministre Soeuf, la France possède la force économique et militaire mais les Comores ont le droit avec eux. Et le droit finit toujours par l'emporter quelles que soient les vicissitudes.
Idriss (09/05/2018)
Et elle nous en a fait voir de toutes les couleurs. Coups d'Etat; plus de dix ans de règne des mercenaires français; déportation d'un Chef d'Etat à la Réunion comme à l'époque coloniale; visa Balladur, responsable de la mort de dizaines de milliers de Comoriens; appui ouvert au séparatisme anjouannais en 1997; accueil à Mayotte et protection des dirigeants séparatistes lorsqu'ils furent chassés du pouvoir. Impossible de lister toutes les humiliations subies durant ces quarante dernières années. Les courbettes comoriennes nous faisaient honte.
Et la voilà qui brandit son arme ultime : le visa. Si en 2011, Sambi et Ikililou se sont rendus au premier coup de semonce français, les choses en vont autrement aujourd'hui. Azali et son ministre Souef font face. Un non-événement que cette interdiction de visa aux officiels comoriens. Ils n'entendent même pas négocier. L'extension de la "punition" à tous les citoyens comoriens et Souef monte au créneau. Les Comores ne s'agenouilleront pas devant la France. Il appelle les Comoriens à ouvrir les yeux : "la France n'est pas un ami. Elle n'a que des intérêts". Face à la propagande des médias français sur les Comores ne voulant pas accepter ses ressortissants, sa réponse est magistrale. "Tous les Comoriens sont chez eux à Mayotte" et à la France qui administre l'île comorienne de prendre ses responsabilités, de garantir la sécurité et les biens de tous ceux qui vivent à Mayotte. La France est responsable de tous les crimes qui sont commis contre des Comoriens et elle en répondra un jour ou l'autre.
Aveuglée par son arrogance de pays fort face à un pays faible, la France croit que les Comoriens vont se soulever contre leur gouvernement puisqu'ils ne peuvent plus se rendre dans ce "pays paradisiaque", hors duquel aucune vie n'est envisageable. Elle n'est pas capable de mesurer la haine qu'elle fait naître chez tout un peuple, même petit. Les peuples comorien et français sont proches, ont tissé des liens intimes, sans pareil dans le monde, des liens forts qu'une politique aveugle, à courte vue est en train de détruire. La France pousse les Comoriens vers des positions extrémistes. Déjà les demandes de rupture des relations diplomatiques fusent.
Comme le souligne si judicieusement le ministre Soeuf, la France possède la force économique et militaire mais les Comores ont le droit avec eux. Et le droit finit toujours par l'emporter quelles que soient les vicissitudes.
Idriss (09/05/2018)
Commentaires
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