C’est la dernière annonce des
massacres perpétrés dans les pays du Sahel. Le décompte macabre
s’alourdit au fil du temps qui passe. Des centaines (peut-être des
milliers) de soldats et civils africains tués, des dizaines des
soldats français tombés, des enlèvements, des disparitions, etc.
Lourd tribut des peuples.
Œuvre macabre des « fous de Dieu » et de criminels de
grand chemin qui s’autoproclament « jihadistes ».
Difficile à comprendre, dur à accepter pour le commun des mortels
qui ignore les enjeux stratégiques, politiques, économiques, des
intérêts imbriqués des grands pays en particulier de la France,
des USA, de la Russie et de la Chine.
Comment comprendre et accepter
qu’avec les moyens disponibles, techniques et militaires, il ne
soit pas possible de localiser ces groupes terroristes et de les
détruire par des bombardements ?
Comment comprendre et accepter que
ces groupes trouvent des moyens financiers et militaires qui leur
permettent de résister, voire de prospérer ?
Comment comprendre et accepter que
les grands pays peuvent se coaliser pour frapper un dictateur en
disgrâce
et détruire son pays (Irak, Libye, …) et qu’ils soient si
démunis face à ces groupes terroristes ?
Comment comprendre et accepter que
le terrorisme s’installe dans le Sahel africain après avoir été
délogé du Moyen Orient ?
D’autant que parallèlement l’on
ne peut pas ne pas constater que les dispositifs antiterroristes dans
les métropoles occidentales sont de plus en plus efficaces dans des
conditions de prévention autrement plus complexes.
Un « mystère » qui
rend compte de la gouvernance chaotique du monde. Par maints côtés,
ce sont toujours les lois de la jungle qui jouent à fond ;
elles permettent aux plus forts de l’emporter sur les plus faibles.
Aux
yeux des Trump, Macron et autres, les
peuples africains peuvent être humiliés à volonté, ces anciens
esclaves pas « encore entrés dans l’Histoire » n’ont
qu’à plier l’échine face aux grands et à leurs porteurs de
valise.
Et
cela dure. Des siècles d’exploitation et d’oppression, de
déshumanisation. Mais cela aura inévitablement une fin. Le
processus est en marche.
Idriss (26/12/2019)
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