Après le Coordinateur du
comité de lutte, le Directeur Général de la santé, le chef du
sous-comité scientifique, voilà le chef du sous-comité
approvisionnement qui prend la parole. Et pour la première fois,
nous avons eu droit à de l’information précise et complète. Un
PCR à 200 000$ + les 6 millions de francs comoriens pour son
acheminement et enfin 5 000 tests possible. On attend d’entendre
les autres chefs des autres sous-comités !
Enfin
le pays dispose d’une machine PCR pour effectuer des tests. Mieux
vaut tard que jamais. Personnellement je ne discuterai pas le prix,
ne connaissant rien à l’affaire. Par contre sur internet on peut
trouver des machines PCR pour moins de 20 000 euros. Voici quelques
liens pour s’en convaincre
(https://french.alibaba.com/g/pcr-machine-price.html
,
https://www.fishersci.fr/fr/fr/catalog/search/products?keyword=machine+pcr
). D’où ma question au responsable des approvisionnements :
envisagez-vous l’acquisition de machine moins onéreux de sorte à
doter chaque île d’au moins une machine ? Pensez-vous tenir
combien de temps avec les 5000 tests ? Par ailleurs beaucoup de
professionnels de santé estiment que le masque est la mesure de base
de protection contre la propagation du virus, qu’en pensez-vous ?
Envisagez-vous la fabrication locale de masques à distribuer aux
plus démunis d’entre nous ?
Il
semble que nous pouvons affiner notre stratégie de combat en nous
inspirant des autres, surtout de ceux qui ont obtenu des bons
résultats. Test pour tout suspicion de contamination, isolement des
contaminés et traitement préventive à la chloroquine, et enfin
soins aux personnes gravement atteintes.
Une
question enfin au Coordonnateur : quelles mesures spécifiques
pour cette période de ramadan sans précédent ? Certains pays
musulmans ont décidé des couvre-feu le soir, qu’en pensez-vous ?
pouvez-vous ignorer l’épidémie de dengue qui sévit dans le pays
actuellement ?
Il
est clair que les mesures barrières ne sont pas assez suivies. Y
compris dans l’administration. Voir l’images stupéfiante des
foules agglutinées devant les bureaux de la SNPSF. Cela
traduit une insuffisance de prise de conscience du danger. D’autant
plus que les personnes sont frappées par la dingue dans une quasi
indifférence du pouvoir. Sans une stratégie claire, transparente
comprise par la population, on ne pourra pas renverser la situation.
Idriss (24/04/2020)
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