LA VIDEO EN SHIKOMORI DE L'ARTICLE
La sortie du ministère de l’éducation qui se propose de fermer des dizaines d’écoles publiques, collèges et lycées, a provoqué un scandale. Azali et les siens pensent pouvoir tout faire passer en se drapant d’arguments fallacieux. Des mensonges grossiers appuyés sur une force de répression aux ordres.
Les écoles publiques seraient très peu fréquentées en nombre d’élèves, les résultats scolaires sont catastrophiques. Telles seraient les raisons de ces fermetures. Comment le ministre de l’éducation explique-t-il cette situation ? Il constate et décide. Attitude indigne et inacceptable de la part d’un responsable politique, voire de toute personne sensée. Il s’agit en réalité d’une manœuvre pour cacher la responsabilité du pouvoir Azali qui règne depuis 2016, 9ans de gestion calamiteuse de l’enseignement comme de tous les domaines (même l’eau n’est plus distribuée dans la capitale fédérale et ailleurs bien évidemment).
Car en la matière ce sont les fautes du gouvernement qui ont conduit à cette catastrophe nationale. L’Etat a basé sa gestion des établissements scolaires sur une carte. Mais le politicien prime et la carte scolaire n’est pas respectée. Il suffit que des notables d’un village se lèvent pour exiger un collège ou un lycée pour obtenir satisfaction. Corruption et clientélisme obligent. Résultat : multiplication des établissements, les élèves se retrouvent dispersés, les enseignants manquent, les établissements ne sont plus entretenus et deviennent peu à peu des porcheries, etc. La qualité de l’enseignement publique se dégrade et les parents, malgré des conditions d’existence exécrables, placent leurs enfants dans le privé. Il s’ensuit une dégradation généralisée de l’enseignement à l’exception de quelques établissements privés menés de main de maître.
Le pays espérait, sans se faire trop d’illusion, que les assises sur l’éducation allaient ouvrir des nouvelles voies. Eh bien non. Elles ont donné lieu à des rassemblements festifs sans suite. Sinon le choix liquider l’enseignement public.
Sans enseignement public, le pays s’enfonce encore plus dans le gouffre. A moins que les populations s’insurgent et osent se défendre
Commentaires