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REFONDER LA COMMISSION DE L’OCEAN INDIEN (COI)

Le 24 avril 2025, se tiendra le V° sommet de la COI. La France a lancé une offensive pour y arracher l’adhésion pleine et entière de Maore. Cela tombe sous le sens si l’on se base sur l’Accord Général de Coopération (AGC) qui sert de Charte à la COI. Les membres de la COI sont des Etats insulaires de la Région Sud-Ouest de l’Océan Indien. La France y a été acceptée au titre de la Réunion. Question : la France veut-elle réadhérer à la COI au titre de Maore ou à un double titre ? A moins qu’elle décrète que Maore est un nouvel Etat français comme elle a décrété que Maore est un archipel qui n’aurait rien avoir avec l’Archipel des Comores. Comprenne qui pourra ! D’un autre côté, l’AGC stipule en son article 5 que ses décisions sont prises « à l’unanimité de ses Etats membres ». Est-ce que la France pense que les Comores qui revendiquent Maore comme faisant partie de son territoire votera l’adhésion pleine en entière de son île dans la COI ? Le président Azali a concédé en 2005 la particip...
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MAORE : OFFENSIVES ANTI COMORIENNES DE LA FRANCE

Après le désastre provoqué par le cyclone Chido, tout le monde attendait de la France, la puissance occupante un plan de reconstruction de Maore. Que nenni. Trois mois après le désastre, le gouvernement français gesticule, fait du bruit sans parvenir à rétablir la situation des plus démunis. L’approvisionnement en nourriture, eau, électricité ne couvre pas tous les besoins, tant s’en faut. Au lieu de chercher des solutions provisoires pour loger les sans-abris, les autorités françaises ont interdit la vente de tôles utilisées pour la construction d’habitat de fortune sans pour autant proposer des alternatives comme les logements provisoires sous des tentes comme cela est d’usage après les catastrophes naturelles. Non, la France traite les Maorais en mendiants dans le cadre de son assistanat et tente de les enfumer en indexant les « clandestins », bouc émissaire de prédilection. Une tactique payante en vogue depuis toujours. Mais le gouvernement français est allé encore p...

USHE : KO MASIHU MALE YATSO HUSHA

  Le 17 février dernier, des dirigeants de l’Opposition ont rencontré les médias pour conforter leur union et s’exprimer sur la situation qui prévaut dans le pays. Ce qui tombe à point au regard de l’obscurité, dans tous les sens du terme, qui a plongé le pays dans des ténèbres dévitalisant. Malheureusement, on est loin du compte. On a montré au pays l’image d’une opposition dispersée sans programme ni perspective. On continue, malgré l’expérience acquise, à se reposer sur une Communauté Internationale idyllique qui viendrait sauver le pays de la dictature Azali. Que faudra-t-il pour ouvrir les yeux des hommes politiques de premier plan de l’Opposition traditionnelle ? Comment peut-on croire à la générosité des dirigeants des grands pays occidentaux, eux qui les ont tournés à plusieurs reprises en bourriques notamment lors des dernières présidentielles, eux qui appuient un génocide en direct à Gaza. Oui, il faut évaluer la situation du pays, frayer des voies nouvelles pour sortir d...

MAORE : UN VRAI FAUX DEPARTEMENT

  Aussi curieux que cela puisse paraître, c’est ce que révèle Ferdinand Mélin-Soucramanien. Je cite « Contrairement à ce que laisse penser l'usage, dans les textes, Mayotte n'est pas un département, au sens législatif du terme. C'est une "collectivité à compétence de département et région" depuis 2011, …. La collectivité de Mayotte s'appelle "Département de Mayotte" mais légalement, il n'en est rien. "C’était la réponse politique à une demande populaire parce qu’ils voulaient absolument le terme département, donc on leur a mis l’étiquette alors que d’un point de vue législatif, c'est une collectivité", précise-t-il. » Ferdinand Mélin-Soucramanien n’est pas le premier venu. C’est un professeur de droit public à l'Université de Bordeaux, Centre d’études et de recherches comparatives sur les constitutions, les libertés et l'État (CERCCLE). Voilà le pot aux roses. Si nous qui défendons l’intégrité territoriale de notre pays sout...

MAORE : FAIRE ECHEC AU PLAN SURNOIS FRANÇAIS

  Décembre 1974, suite à la consultation sur l’accès à l’indépendance, la France a manœuvré et réussit à maintenir Maore sous sa coupe, pire encore elle est parvenue à semer les divisions entre Maorais et ressortissants des autres îles. Décembre 2024, 50 ans après, suite aux ravages causés par le cyclone Chido, la France est encore à la manœuvre pour parachever son projet colonialiste d’annexion de l’île comorienne. Les Comoriens se doivent donc d’élever leur niveau de vigilance afin de trouver les moyens de faire échec à l’amputation de leur pays. Car sous couvert de solidarité avec les sinistrés de Maore dont l’Etat français affiche ostensiblement l’appartenance à la France, le « plan d’urgence » est une vaste escroquerie. Les mesures envisagées ne produiront leurs effets qu’à court et moyen terme alors qu’on affiche le secours à des personnes en détresse, surtout les plus démunies, sans ressources, sans toit, privées de nourriture et d’eau. Qui pire est, le plan d’urgence soulig...

Quelle voie électorale

  Depuis la dissolution abusive de la Cour Constitutionnelle en avril 2018 par une simple décision présidentielle, le pays vit une des périodes les plus sombres de son histoire. Azali et les siens piétinent à leur guise la loi. Même celles dont ils sont à l’origine. Ce phénomène prend des allures ubuesques en matière électorale. Toute la chaine est grossièrement verrouillée à tous les niveaux, y compris à la Commission Nationale Electorale Indépendante, l’organe organisatrice et la Cour Suprême qui valide en dernier ressort. A chaque élection les politiques nous jouent la même scène. Une partie boycott ce qu’elle qualifie à juste titre de mascarade. L’autre se lance dans un combat perdu d’avance puisqu’elle croie pouvoir imposer la droiture par des paisibles négociations. On en arrive à un cercle vicieux dont il faut sortir le pays. Du coté des boycotteurs, on ne voit pas d’issue en dehors d’un putsch. Durant les 7 ans écoulés, rien ne permet de penser qu’un tel projet tienne la ro...

Maore : des sombres perspectives

  L'impact du cyclone Chido qui a lourdement frappé Maore risque de peser lourd sur les destinées des Comores. Il ne s'agit pas seulement des morts dont on ne connait toujours pas le nombre ni une évaluation crédible. Entre une trentaine selon certains et des milliers suivant d'autres, le gap est trop important pour ne pas suspecter des manœuvres de désinformation politicienne. L'enjeu porte aussi et peut-être surtout sur le statut de "l'île comorienne de Mayotte" suivant la formule consacrée par l'Organisation des Nations Unies. Coté français on assiste à une campagne médiatique et politique de grande ampleur sur la francité de Maore, devenu comme par magie un archipel. L'usage veut désormais que les grands dirigeants de l' Etat français défilent à Mamoudzou pour se faire bien voir. Bien évidemment la réalité des faits s'impose aux analystes sérieux. Non seulement on masque la responsabilité française dans le dénuement des Maorais et leur...