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Célébration du 12 novembre 2007.



Le Comité Maore, le Comité Comores Masiwa Mane avec l'appui de l'Assemblée de l'Union ont obtenu que le Gouvernement comorien fasse de la date anniversaire de l'admission des Comores à l'ONU comme pays membre composé des quatre îles principales Maore, Mwali, Ndzuani, Ngazidja, une journée de fête, chômée et célébrée dans l'ensemble du pays comme JOURNEE NATIONALE MAORE. Un décret a consacré cette décision en 2006. Cette année donc, le gouvernement prend part officiellement au comité d'organisation de la célébration du 12 novembre et les manifestations couvriront l'ensemble du territoire. C'est une victoire essentielles des forces qui se sont investies depuis 1975 dans la lutte pour la sauvegarde de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale. Cette cause est entrain de rassembler de plus en plus largement, elle est de plus en plus perçue comme au dessus de tous les clivages politiques, économiques et sociales. Les manœuvres politiciennes en la matière, les excès des rebelles qui ont pris en otage l'île comorienne de Ndzuani soulèvent l'indignation et ont conduit de plus en plus de gens à s'engager activement dans la lutte pour l'unité nationale. On a vu un mouvement citoyen s'exprimer durant les présidentielles contre la Constitution séparatiste et budgétivore, ces derniers jours un mouvement de défense de l'unité du pays animé par l'écrivain SAST a émergé, des citoyens vont fleurir leur village de banderoles, etc. La mobilisation autour du 12 novembre n'a jamais été aussi large.
La JOURNEE NATIONALE MAORE 2007 est axée sur le rejet de la "consultation" annoncée par la France pour 2008, une consultation caractérisée d'avance par l'ONU de nulle et non avenue. Il convient aussi de souligner que l'idée d'élaborer une proposition susceptible de rassembler autour d'une table toutes les parties fait son chemin. Une approche est entrain de s'imposer et dont la formulation pourrait être : un pays les Comores, deux administrations, une administration indépendante sur les 3 îles et une administration à inventer à Maore.
La raison l'emportera-t-il ou bien l'obstination va-t-il encore bloquer toutes les issues et préparer aux peuples comoriens et français des lendemains désastreux. La loi du plus fort, l'oppression de tout un peuple ne peut que conduire à des catastrophes, le terrorisme des faibles enseigne cette salutaire leçon de l'Histoire de l'Humanité. Idriss 05/11/07

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