Jeudi 28 août 2008, plus de médecin à l’hôpital principal du pays El Maarouf. Les médecins ont collectivement démissionné. Voilà une « autre prouesse sans précédent » à mettre au passif déjà si écrasant de Sambi et de son clan. Avec les enseignants, les médecins font partie des catégories professionnelles les moins valorisées dans le pays. Incroyable mais vrai : chez nous un médecin débute sa carrière avec une rémunération avoisinant les 100 000 KMF (200 euros). Comment le pays peut-il dans des telles conditions disposer d’un système de santé, même élémentaire ? Et quand les médecins revendiquent un statut particulier, ils sont tournés en ridicule par ceux qui gagnent des millions par mois. D’où la grève à El Maarouf. Elle a commencé par un simple arrêt de travail. Mais face à l’irresponsabilité des autorités, la grève est allé crescendo : on est passé à une grève générale avec service minimum, puis sans urgence et enfin à la démission collective pour échapper aux réquisitions. Comme à leur habitude, les autorités d’aujourd’hui, le dos au mur, cherchent une solution palliative au lieu de s’attaquer au vrai problème.
Le pays est pillé par des vautours sans foi ni loi qui profitent de l’incurie et de la veulerie des autorités aux différents niveaux de responsabilité, d’où une crise sans précédent qui mène le pays vers l’explosion sociale. Et comme si de rien n’était, le gouvernement poursuit son train-train habituel tandis que le Chef de l’Etat, complètement déconnecté de la réalité poursuit ses périples à travers le monde et croit encore pouvoir endormir les gens avec ses discours mirifiques.
Le pays semble sans perspectives. Sorti groggy par les « mashuhuli », les simples gens ne savent plus à quel saint se vouer. Les partis politiques, sans programmes ni propositions sérieuses de sortie de crise, décrédibilisés par l’opportunisme qui règnent dans les hautes sphères politiciennes qui se succèdent à la tête du pays, semblent dépassés et cherchent plutôt à exister qu’à mobiliser.
Le Président Sambi est-il capable de redescendre sur terre, de sanctionner les responsables directs de la gestion calamiteuse des sociétés d’Etat qui ont mis le pays à genoux et de lancer une dynamique salutaire au sommet de l’Etat ? On le saura dans les prochains jours
Idriss 30/08/08
Le pays est pillé par des vautours sans foi ni loi qui profitent de l’incurie et de la veulerie des autorités aux différents niveaux de responsabilité, d’où une crise sans précédent qui mène le pays vers l’explosion sociale. Et comme si de rien n’était, le gouvernement poursuit son train-train habituel tandis que le Chef de l’Etat, complètement déconnecté de la réalité poursuit ses périples à travers le monde et croit encore pouvoir endormir les gens avec ses discours mirifiques.
Le pays semble sans perspectives. Sorti groggy par les « mashuhuli », les simples gens ne savent plus à quel saint se vouer. Les partis politiques, sans programmes ni propositions sérieuses de sortie de crise, décrédibilisés par l’opportunisme qui règnent dans les hautes sphères politiciennes qui se succèdent à la tête du pays, semblent dépassés et cherchent plutôt à exister qu’à mobiliser.
Le Président Sambi est-il capable de redescendre sur terre, de sanctionner les responsables directs de la gestion calamiteuse des sociétés d’Etat qui ont mis le pays à genoux et de lancer une dynamique salutaire au sommet de l’Etat ? On le saura dans les prochains jours
Idriss 30/08/08
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