Question récurrente depuis quelques années déjà. Ces derniers temps, Le débat s'est animé et c'est là une excellente chose. Espérons que les Assemblées, nationale comme insulaires, s'en saisiront pour impulser encore plus les échanges avant d'aboutir à une conclusion sous forme de textes réglementaires.
A mon avis, il faut d'abord viser le danger principal qui réside dans cette tendance lourde à singer la France en matière administrative. L'Occident cherche à modeler le monde à son image et les moyens mis en œuvre (médias à échelle planétaire, multiples organisations internationales instrumentalisées, etc.) sont colossaux et s'imposent même aux esprits les plus aguerris. C'est ainsi que je comprends ceux qui veulent des communes avec un minimum de personnes pour en assurer la viabilité. Mais il s'agit alors d'une structure regroupant plusieurs entités, les villages qui eux aussi doivent disposer d'une administration propre, et partant cette idée communale, une unité administrative de base disparaît et la structure administrative générale du pays se complexifie avec l'émergence d'une nouvelle strate. Au total la question n'aura pas été résolue mais sera rendue encore plus difficile à résoudre.
A mon avis, il faut partir des fondamentaux. Primo le pays doit disposer de structure administrative à tous les niveaux, village, région, île, pays. Secundo le pays dispose d'une expérience propre, d'une culture propre, millénaire selon les dernières recherches des historiens comoriens et tanzaniens. Tertio le pays doit faire face à des contraintes lourdes en matière de ressources humaines et financières. Tout en tirant parti de l'expérience des autres pays, y compris occidentaux, il faut nous baser sur notre propre réalité pour accroître nos chances de décisions opérationnelles pertinentes.
Je me demande même si nos experts ne devraient pas inventer des désignations singulières, en comorien s'il vous plait, (pas en français ni en arabe), définir leurs attributions, leurs ressources et leurs liaisons - interactions. Il y a un monde à inventer pour éviter les écueils d'un passé colonial et d'un présent oppressif.
Idriss (12/01/2010)
A mon avis, il faut d'abord viser le danger principal qui réside dans cette tendance lourde à singer la France en matière administrative. L'Occident cherche à modeler le monde à son image et les moyens mis en œuvre (médias à échelle planétaire, multiples organisations internationales instrumentalisées, etc.) sont colossaux et s'imposent même aux esprits les plus aguerris. C'est ainsi que je comprends ceux qui veulent des communes avec un minimum de personnes pour en assurer la viabilité. Mais il s'agit alors d'une structure regroupant plusieurs entités, les villages qui eux aussi doivent disposer d'une administration propre, et partant cette idée communale, une unité administrative de base disparaît et la structure administrative générale du pays se complexifie avec l'émergence d'une nouvelle strate. Au total la question n'aura pas été résolue mais sera rendue encore plus difficile à résoudre.
A mon avis, il faut partir des fondamentaux. Primo le pays doit disposer de structure administrative à tous les niveaux, village, région, île, pays. Secundo le pays dispose d'une expérience propre, d'une culture propre, millénaire selon les dernières recherches des historiens comoriens et tanzaniens. Tertio le pays doit faire face à des contraintes lourdes en matière de ressources humaines et financières. Tout en tirant parti de l'expérience des autres pays, y compris occidentaux, il faut nous baser sur notre propre réalité pour accroître nos chances de décisions opérationnelles pertinentes.
Je me demande même si nos experts ne devraient pas inventer des désignations singulières, en comorien s'il vous plait, (pas en français ni en arabe), définir leurs attributions, leurs ressources et leurs liaisons - interactions. Il y a un monde à inventer pour éviter les écueils d'un passé colonial et d'un présent oppressif.
Idriss (12/01/2010)
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