Le Ministre des Affaires Étrangères vient de tenir une conférence de presse à la suite d’un périple à l’étranger (Caire, Dubaï, Seychelles entre autres). Et comme d’habitude, aucun mot sur la question de l’Ile comorienne de Mayotte. M. Mohamed Bakri Charif serait-il entrain de pratiquer « une nouvelle approche » différente de celle du Président. Car ce dernier revient sur cette question essentielle pour notre pays chaque fois qu’il en a l’occasion. On l’a vu lors du sommet arabe sur les TIC, le Président Ikililou a interpellé l’Union Internationale des Télécoms sur l’utilisation du code pays 269 à Mayotte.
Quand Bakri et son MIREX parle de Mayotte c’est pour brandir le « secret diplomatique » pour se défiler. Comme si la diplomatie n’était que secrète ; comme si les déclarations, les mesures politiques et économiques ne faisaient pas partie de la panoplie des instruments de la diplomatie. Piètre nuage de fumée pour couvrir un abandon lamentable. Pire un des Conseillers en vue s’est payé une sortie dans la presse pour faire croire que la question de Mayotte fait partie du domaine réservée du Chef de l’Etat et donc que le MIREX ne l’évoquait pas dans son plan d’action ni dans son bilan. A quoi, un diplomate expérimenté avait publiquement répondu (dans Alwatwan) qu’il appartenait au MIREX d’élaborer la politique du pays en la matière afin de la soumettre au Chef de l’Etat. En somme « l’étoile montante » du MIREX théorisait la démission nationale du MIREX.
La France a donc le champ libre pour enfoncer encore le clou. Après la départementalisation de l’Ile comorienne, elle a engagé l’intégration de Mayotte dans l’Union Européenne et elle magouille en coulisse pour transformer la Commission de l’Océan Indien en une vague communauté ou association de l’Océan Indien au sein de laquelle Mayotte aura sa place au même titre que la Réunion, aux cotés d’une Union des Comores défaite. A cet égard la trouvaille française consistant à mettre en avant la coopération régionale dans la zone, est entrain de « valider » l’acceptation de fait par l’Etat et un grand nombre d’acteurs économiques et sociaux comoriens l’existence d’un 101ème département français de l’Océan Indien.
L’impression dominante est une capitulation d’un Etat comorien complexé qui sous estime sa capacité à défendre son droit dans un monde où règne la loi du plus fort ; qui est dirigé par des gens sans perspectives autre que leurs poches. A cela il faut ajouter le pessimisme ambiant nourri par l’absence de croyance dans les destinées du pays.
En tout état de cause, l’Histoire ne finit jamais par l’ostracisme et la domination. Un jour arrive où tout s’écroule. Telle sera la destinée de l’annexion de Mayotte par la France. Les mouvements sociaux qui s’y déclenchent sont des signes qui ne trompent pas.
Idriss (15/03/2012)
Quand Bakri et son MIREX parle de Mayotte c’est pour brandir le « secret diplomatique » pour se défiler. Comme si la diplomatie n’était que secrète ; comme si les déclarations, les mesures politiques et économiques ne faisaient pas partie de la panoplie des instruments de la diplomatie. Piètre nuage de fumée pour couvrir un abandon lamentable. Pire un des Conseillers en vue s’est payé une sortie dans la presse pour faire croire que la question de Mayotte fait partie du domaine réservée du Chef de l’Etat et donc que le MIREX ne l’évoquait pas dans son plan d’action ni dans son bilan. A quoi, un diplomate expérimenté avait publiquement répondu (dans Alwatwan) qu’il appartenait au MIREX d’élaborer la politique du pays en la matière afin de la soumettre au Chef de l’Etat. En somme « l’étoile montante » du MIREX théorisait la démission nationale du MIREX.
La France a donc le champ libre pour enfoncer encore le clou. Après la départementalisation de l’Ile comorienne, elle a engagé l’intégration de Mayotte dans l’Union Européenne et elle magouille en coulisse pour transformer la Commission de l’Océan Indien en une vague communauté ou association de l’Océan Indien au sein de laquelle Mayotte aura sa place au même titre que la Réunion, aux cotés d’une Union des Comores défaite. A cet égard la trouvaille française consistant à mettre en avant la coopération régionale dans la zone, est entrain de « valider » l’acceptation de fait par l’Etat et un grand nombre d’acteurs économiques et sociaux comoriens l’existence d’un 101ème département français de l’Océan Indien.
L’impression dominante est une capitulation d’un Etat comorien complexé qui sous estime sa capacité à défendre son droit dans un monde où règne la loi du plus fort ; qui est dirigé par des gens sans perspectives autre que leurs poches. A cela il faut ajouter le pessimisme ambiant nourri par l’absence de croyance dans les destinées du pays.
En tout état de cause, l’Histoire ne finit jamais par l’ostracisme et la domination. Un jour arrive où tout s’écroule. Telle sera la destinée de l’annexion de Mayotte par la France. Les mouvements sociaux qui s’y déclenchent sont des signes qui ne trompent pas.
Idriss (15/03/2012)
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