"Suite à un Nème naufrage d'un kwassa-kwassa dans le bras de mer Anjouan Mayotte, le Comité Maore a publié à Moroni le communiqué de presse ci-dessous"
20 (5 morts, 15 disparus) Comoriens engloutis dans le bras de mer Anjouan – Mayotte. Le décompte macabre sur ce qui est devenu le plus grand cimetière marin du monde varie entre 10 000 et 20 000 vies humaines perdues à cause du visa Balladur soit plus de 1% de la population comoriennes. Le naufrage du 19 mai semble avoir suscité une vive émotion en France. Plusieurs organes de presse en ont parlé, même les principales chaines de télévision française l’ont évoqué dans leurs journaux de 20h. A Moroni, seul ALBALAD a consacré sa une aux 5 morts. LA GAZETTE et ALWATWANI ont ignoré l’événement. Comme d’habitude, le Gouvernement comorien reste impassible, même pas des condoléances de circonstances.
La responsabilité de ces morts et disparus revient aux dirigeants de l’Etat français qui appliquent la loi du plus fort envers les Comores, qui imposent leur volonté à des autorités comoriennes peu enclins à résister et qui piétinent allègrement les lois et usages internationaux.
Le Comité Maore invite les dirigeants français à plus d’humanité et à accepter de revenir à la situation d’avant le visa Balladur. Rien ni personne ne pourra empêcher les Comoriens d’aller et venir entre les îles. L’appareil policier français installé à Mayotte rencontre l’échec malgré l’énormité des moyens matériels, financiers et humains mis en œuvre. L’Etat comorien n’a pas à empêcher les Comoriens de circuler librement entre les îles de l’Archipel.
Moroni le 21 mai 2012
20 (5 morts, 15 disparus) Comoriens engloutis dans le bras de mer Anjouan – Mayotte. Le décompte macabre sur ce qui est devenu le plus grand cimetière marin du monde varie entre 10 000 et 20 000 vies humaines perdues à cause du visa Balladur soit plus de 1% de la population comoriennes. Le naufrage du 19 mai semble avoir suscité une vive émotion en France. Plusieurs organes de presse en ont parlé, même les principales chaines de télévision française l’ont évoqué dans leurs journaux de 20h. A Moroni, seul ALBALAD a consacré sa une aux 5 morts. LA GAZETTE et ALWATWANI ont ignoré l’événement. Comme d’habitude, le Gouvernement comorien reste impassible, même pas des condoléances de circonstances.
La responsabilité de ces morts et disparus revient aux dirigeants de l’Etat français qui appliquent la loi du plus fort envers les Comores, qui imposent leur volonté à des autorités comoriennes peu enclins à résister et qui piétinent allègrement les lois et usages internationaux.
Le Comité Maore invite les dirigeants français à plus d’humanité et à accepter de revenir à la situation d’avant le visa Balladur. Rien ni personne ne pourra empêcher les Comoriens d’aller et venir entre les îles. L’appareil policier français installé à Mayotte rencontre l’échec malgré l’énormité des moyens matériels, financiers et humains mis en œuvre. L’Etat comorien n’a pas à empêcher les Comoriens de circuler librement entre les îles de l’Archipel.
Moroni le 21 mai 2012
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