Lundi 10 février 2014, 7 Comoriens sont morts dans le lagon maorais, un de ces drames des kwasa, les conséquences désastreuses du Visa Balladur.
Et comme d’habitude, les autorités françaises vont tenter d’imputer la responsabilité de ce drame aux autorités comoriennes.
Et comme d’habitude, le Gouvernement comorien ignore la catastrophe : aucune déclaration, aucune protestation envers la France, aucune initiative vers les familles éplorées, aucune émotion pour le pieux Ikililou, face à ces corps de musulman qui vont finir dans une fosse commune à Maore.
Et comme d’habitude, aucun parti politique ne s’indignera ni du drame, ni de l’attitude des gouvernements comoriens et français
Et comme cela devient une nouvelle pratique : aucun média comorien, même les journaux privés, n’évoque la catastrophe.
Pour sa part le Comité Maore semble épuisé par ses déclarations lettres mortes qui laissent les médias comoriens indifférents.
Seuls quelques blogs comoriens ont réagi et sauvé notre face.
Nous sommes donc en présence d’un scandale, d’une honte pour notre pays.
Il me semble utile de saisir cette occasion pour poser la question du traitement de la question de l’île comorienne de Mayotte par la télévision nationale comorienne, le premier média comorien. Depuis l’arrivée de Soilihi Mohamed Soilihi à la Direction de l’ORTC, on peut compter sur le doigt d’une main le nombre d’émissions consacrées à Maore. Même la traditionnelle émission qui se tenait à la veille de la journée nationale Maore du 12 novembre disparait ; en 2013, on a eu droit à un reportage suspect qui a semé la confusion et qui avait soulevé l’indignation de bien de personnes. Enfin comment comprendre qu’en décembre 2013 – janvier 2014 l’ORTC zappe le changement de statut de l’île comorienne qui est devenue région européenne le 1er janvier 2014 ? Mais à quoi sert la télévision publique comorienne ? Mais quels sont les intérêts servis par son Directeur Général ?
Idriss (11/02/2014)
Et comme d’habitude, les autorités françaises vont tenter d’imputer la responsabilité de ce drame aux autorités comoriennes.
Et comme d’habitude, le Gouvernement comorien ignore la catastrophe : aucune déclaration, aucune protestation envers la France, aucune initiative vers les familles éplorées, aucune émotion pour le pieux Ikililou, face à ces corps de musulman qui vont finir dans une fosse commune à Maore.
Et comme d’habitude, aucun parti politique ne s’indignera ni du drame, ni de l’attitude des gouvernements comoriens et français
Et comme cela devient une nouvelle pratique : aucun média comorien, même les journaux privés, n’évoque la catastrophe.
Pour sa part le Comité Maore semble épuisé par ses déclarations lettres mortes qui laissent les médias comoriens indifférents.
Seuls quelques blogs comoriens ont réagi et sauvé notre face.
Nous sommes donc en présence d’un scandale, d’une honte pour notre pays.
Il me semble utile de saisir cette occasion pour poser la question du traitement de la question de l’île comorienne de Mayotte par la télévision nationale comorienne, le premier média comorien. Depuis l’arrivée de Soilihi Mohamed Soilihi à la Direction de l’ORTC, on peut compter sur le doigt d’une main le nombre d’émissions consacrées à Maore. Même la traditionnelle émission qui se tenait à la veille de la journée nationale Maore du 12 novembre disparait ; en 2013, on a eu droit à un reportage suspect qui a semé la confusion et qui avait soulevé l’indignation de bien de personnes. Enfin comment comprendre qu’en décembre 2013 – janvier 2014 l’ORTC zappe le changement de statut de l’île comorienne qui est devenue région européenne le 1er janvier 2014 ? Mais à quoi sert la télévision publique comorienne ? Mais quels sont les intérêts servis par son Directeur Général ?
Idriss (11/02/2014)
Commentaires