L'opinion comorienne est préparée par des forces occultes à accueillir en grande pompe l'ex Chef séparatiste anjouannais Mohamed Bacar. Ses anciens compagnons, revenus d'exil doré offert par la France n'ont pas été inquiétés. Pire certains occupent des fonctions officielles au niveau de l'Union comme de l'île autonome d'Anjouan. Ils ont créé leur parti, s’apprêtent à participer aux élections, jurent à qui veut les entendre qu'ils n'ont rien à se reprocher, etc, etc. La presse nationale, comme les blogs, raffolent des interviews de son ex ministre de l'intérieur, surnommé Sarkosy et de l'autre chef séparatiste Abeid, le prédécesseur de Mohamed Bacar.
Tout récemment, le journaliste bien connu du pays, Kamal Saindou, a publié un important article sur le retour au pays de Mohamed Bacar qui aurait « réitéré son projet d’instaurer une “Confédération des Comores” dans laquelle chaque île pourra “gérer librement ses propres affaires” » et bien évidemment sa « position n’a pas changé. Il faut accepter le choix des Mahorais” » Le décor est ainsi planté. Les « bakaristes » reviennent requinqués par la France et restent fidèles à eux même.
Kamal Saindou soutient que « rien ne s’oppose donc à ce que Mohamed Bacar retrouve son pays et les siens » et comme pour enfoncer un clou, il nous révèle que, Mohamed Bacar va rentrer avec « l’accord “des partenaires”. Autrement dit, avec l’aval des pays de l’Union africaine et la France » et il disserte sur un jeu politicien du président Ikililou qui verrait dans le retour de Mohamed Bacar, une peau de banane à Sambi. Comme pour frayer la voie à la confédération, Kamal souligne « les incertitudes sur la poursuite ou pas d’une présidence tournante qui s’essouffle et dont une partie de la classe politique et de l’opinion nationale demande de redessiner les contours. Dans ce contexte trouble qui ouvre la voie à tous les scénarios, les principaux artisans du démantèlement de l’archipel, semblent reprendre du service. » et Kamal Saindou de conclure sur cet « espace sans conscience » dont l’effondrement de nos quatre îles serait « inscrit dans le marbre » des « accords de 1974 »
L'article de Kamal Saindou instruit le pays sur la stratégie française de destruction de l’état Comores. Le séparatisme qui ravage nos quatre îles va connaître une nouvelle impulsion. L'objectif c'est la confédération de minuscules états non viables comme l'avait annoncé Roccard à Madagascar avec sa formule d'une « Union des Etats Indépendants des Comores ». Dans cette stratégie, les bakaristes seront la brigade de choc. D'autres forces ont déjà quasiment affiché leur adhésion à la confédération. La tournante devra être sabotée pour ouvrir la voie à une nouvelle constitution, confédérale cette fois. Le terme du régime Ikililou risque d'être chaud
Le chaos électoral actuel ne cache-t-il pas des sourdes manœuvres contre le pays ? Le président Ikililou n'aurait pas la cote auprès de Hollande. Le discours capitulard à l'ONU n'a pas effacé celui prononcé à Moroni lors du sommet de la COI. Les forces occultes qui ont profondément infiltré son régime peuvent jouer un rôle catastrophique pour le pays. L'absence de fermeté du Président risque de peser lourd.
La riposte doit donc être à la mesure du danger et rassembler toutes les forces qui tiennent au maintien de l'Etat comorien. Les partis politiques doivent s'éveiller à la conscience du danger confédéral et prendre des initiatives. Il convient en premier de saisir que si les traîtres à la nation, ceux qui comme Mohamed Bacar ont posé des actes anti nationaux, ne sont jamais punis, l'Etat continuera à vaciller et ne pourra jamais faire face aux assauts de nos ennemis. La réconciliation ne signifie pas l'absence de répression, elle doit être basée sur l'équité, la justice, fondements d'un vrai pardon.
A son arrivée au pays, Mohamed Bacar doit être arrêté et jugé équitablement en respectant tous les droits de la défense. Ainsi fermera-t-on la pore à la confédération et à la validation du fait accompli français à Maore. Idriss 30/10/2014
Tout récemment, le journaliste bien connu du pays, Kamal Saindou, a publié un important article sur le retour au pays de Mohamed Bacar qui aurait « réitéré son projet d’instaurer une “Confédération des Comores” dans laquelle chaque île pourra “gérer librement ses propres affaires” » et bien évidemment sa « position n’a pas changé. Il faut accepter le choix des Mahorais” » Le décor est ainsi planté. Les « bakaristes » reviennent requinqués par la France et restent fidèles à eux même.
Kamal Saindou soutient que « rien ne s’oppose donc à ce que Mohamed Bacar retrouve son pays et les siens » et comme pour enfoncer un clou, il nous révèle que, Mohamed Bacar va rentrer avec « l’accord “des partenaires”. Autrement dit, avec l’aval des pays de l’Union africaine et la France » et il disserte sur un jeu politicien du président Ikililou qui verrait dans le retour de Mohamed Bacar, une peau de banane à Sambi. Comme pour frayer la voie à la confédération, Kamal souligne « les incertitudes sur la poursuite ou pas d’une présidence tournante qui s’essouffle et dont une partie de la classe politique et de l’opinion nationale demande de redessiner les contours. Dans ce contexte trouble qui ouvre la voie à tous les scénarios, les principaux artisans du démantèlement de l’archipel, semblent reprendre du service. » et Kamal Saindou de conclure sur cet « espace sans conscience » dont l’effondrement de nos quatre îles serait « inscrit dans le marbre » des « accords de 1974 »
L'article de Kamal Saindou instruit le pays sur la stratégie française de destruction de l’état Comores. Le séparatisme qui ravage nos quatre îles va connaître une nouvelle impulsion. L'objectif c'est la confédération de minuscules états non viables comme l'avait annoncé Roccard à Madagascar avec sa formule d'une « Union des Etats Indépendants des Comores ». Dans cette stratégie, les bakaristes seront la brigade de choc. D'autres forces ont déjà quasiment affiché leur adhésion à la confédération. La tournante devra être sabotée pour ouvrir la voie à une nouvelle constitution, confédérale cette fois. Le terme du régime Ikililou risque d'être chaud
Le chaos électoral actuel ne cache-t-il pas des sourdes manœuvres contre le pays ? Le président Ikililou n'aurait pas la cote auprès de Hollande. Le discours capitulard à l'ONU n'a pas effacé celui prononcé à Moroni lors du sommet de la COI. Les forces occultes qui ont profondément infiltré son régime peuvent jouer un rôle catastrophique pour le pays. L'absence de fermeté du Président risque de peser lourd.
La riposte doit donc être à la mesure du danger et rassembler toutes les forces qui tiennent au maintien de l'Etat comorien. Les partis politiques doivent s'éveiller à la conscience du danger confédéral et prendre des initiatives. Il convient en premier de saisir que si les traîtres à la nation, ceux qui comme Mohamed Bacar ont posé des actes anti nationaux, ne sont jamais punis, l'Etat continuera à vaciller et ne pourra jamais faire face aux assauts de nos ennemis. La réconciliation ne signifie pas l'absence de répression, elle doit être basée sur l'équité, la justice, fondements d'un vrai pardon.
A son arrivée au pays, Mohamed Bacar doit être arrêté et jugé équitablement en respectant tous les droits de la défense. Ainsi fermera-t-on la pore à la confédération et à la validation du fait accompli français à Maore. Idriss 30/10/2014
Commentaires
il est temps que nous ouvrions les yeux pour regarder comment nos voisins vivent et font pour vivre une vie meilleure que nous. Il faut apprendre de l'histoire et oser faire ce que les autres ont fait pour arriver devant, je ne vais pas loin la Djibouti qui est devenue indépendante deux ans après nous a osé défier son ex-puissance coloniale (la France) jusqu'à devant la Cour Internationale de Justice pour une affaire d'assassinat. Selon la Djibouti la France aurait violé ses obligations internationales en refusant de transmettre aux autorités judiciaires djiboutiennes, le dossier relatif à l’affaire contre X du chef d’assassinat sur la personne de
Bernard Borrel.
Mes chers compatriotes, il s'agit là d'une affaire de dossier de meurtre et la France s'est vue traîner devant la CIJ. Posons-nous la question qu'aurait fait la Djibouti et les Djiboutiens si des mercenaires français sous l'appui de la France avait assassiné un de leur président? Et pourtant, cela c'est produit chez nous à plusieurs reprises sans que nous puissions dire de façon ferme non à cela. Ce qui est malheureux, c'est que aujourd'hui aucun gouvernement ne peut agir contrairement à la volonté de son peuple sans que ces derniers ne montrent la voie à suivre à leur dirigeant, sauf dans les pays où marginalisé.
Comment nous, Comoriens instruits et diplômés dans les grandes universités du monde entier pouvons nous accepter un tel destin à notre pays? N'avons-nous pas appris que l'esclave a demandé sa liberté à son maître parce qu'il a appris de son maître qu'il existe une liberté?
Oh vous Comoriens qui ne comprenez pas ce qu'est une patrie, je vous promets que pas plus long temps notre pays aura les estimes qui lui revient et vous serrez perdant à vos entreprises. Oui, car depuis que les Comores ont trouvés une voie pour son développement la France et ses alliés ne sont pas tranquilles, ils travaillent jours et nuits, inventent des horribles phénomènes afin de plonger notre pays dans le chaos, mais ce qu'ils ont oublié : les Comoriens ont passé à une génération de celle de 1975.