Hier dimanche 22/03/2020,
transmission
à la télévision nationale d’une
réunion des structures
de direction du combat contre le coronavirus, en présence du
président, de nombreux ministres et hauts cadres du secteur de la
santé. Une excellente initiative.
L’accent
est justement mis sur la conscientisation de la population et la
préparation de la riposte en cas d’invasion. Une
invasion qui se
rapproche puisqu’à Maore le cap de la dizaine de cas d’infection
confirmés est franchi.
Cette
propagande doit prendre une vraie dimension nationale.Il
serait judicieux d’y inclure des
personnalités de l’opposition et de la société dite civile. Il
faut donner à notre riposte sa dimension nationale, qu’elle
n’apparaisse pas comme un fait de
propagande politique du
pouvoir. Les appels formels à l’unité nationale doivent
s’accompagner de dispositions concrètes pour rassembler et
entraîner tout le pays.
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RAOULT
Une
polémique a jailli chez les professionnels européens de
l’épidémiologie. Le professeur Raoult, à Marseille, met en œuvre
une démarche singulière qui pourrait nous intéresser : tester
tout le monde et mettre en quinzaine les personnes contaminées
susceptibles de propager le virus et
soigner les cas graves.
Cela paraît si
logique, si rationnelle que l’on a du mal à comprendre
l’opposition à cette démarche. On mesure la difficulté pour les
pays qui comptent
plusieurs dizaines de millions, mais
tout de même, ce sont aussi des pays riches qui peuvent mettre les
moyens si la volonté existe. L’exemple de la Corée du sud en
souligne la faisabilité
et met aussi en lumière l’efficacité d’une telle pratique.
Dans
un petit pays de moins d’un million comme
le nôtre, c’est
la seule solution. Le confinement paraît impossible au regard de la
misère qui règne dans le pays. Le nombre de personnes sans réel
foyer n’est pas dénombrable. On ne peut pas confiner des gens dans
des taudis. Comment se nourriront-ils ? Etc.
Le
mot d’ordre doit être DÉPISTER,
SE FAIRE DÉPISTER.
On
peut le faire si le président Azali le décide. On peut se donner
les moyens de dépister. Un docteur l’avait d’ailleurs demandé
durant la réunion d’hier. Si on y met l’argent de l’État, des
partenaires, voire pourquoi ne pas renouveler sous une forme
appropriée l’expérience des pièces jaunes on peut et on doit
s’en donner les moyens.
DÉPISTER, SE FAIRE DÉPISTER. C’est notre seul espoir d’échapper à une catastrophe nationale qui s’annonce et qui peut être pire que le choléra de 1974 qui avait emporté des centaines de personnes.
DÉPISTER, SE FAIRE DÉPISTER. C’est notre seul espoir d’échapper à une catastrophe nationale qui s’annonce et qui peut être pire que le choléra de 1974 qui avait emporté des centaines de personnes.
Idriss
(23/03/2020)
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