On m’avait montré cette photo du président comorien, à Paris,
à la célébration de la fête nationale de la France, sur le bord d’une tribune
qui paraissait latérale. On ergotait sur cette humiliation du président Azali.
Réseaux sociaux et journalistes s’en sont mêlés pour pimenter « l’affaire ».
Les déçus de l’invitation de Macron à Azali s’en donnaient à cœur joie.
Je n’avais pas voulu suivre. J’étais gêné. J’attendais d’y
voir plus clair pour me forger une opinion.
Voilà que l’ambassadeur de France vient « clarifier »
les choses. Il s’agissait d’une « invitation amicale » de Macron à
Azali, ce n’était pas une « invitation d’Etat » ni une « invitation
officielle » (voir article de Faïza Soule Youssouf dans le site Comoresinfos.net)
Azali comprendra-t-il le mépris de la France envers notre
pays ? Ou gobera-t-il l’affront en silence ?
Les diplomates français se livrent à un jeu grossier :
comment le président français peut-il inviter un autre président à assister au
14 juillet à Paris sans l’installer à la tribune officielle ?
On peut parier que la couleuvre glissera dans la gorge des
capitulards qui dirigent notre pays, ceux qui placent la France comme un
démiurge supérieur à Dieu !
Quand on a affaire à des nains politiques, dépourvus de
toute dignité nationale, une France arrogante, imbue d’elle-même peut se livrer
sans frais à toutes les « subtilités » ou « grossièretés » possibles
et imaginables.
Les Comores en ont vu d’autres, des pires encore et elles s’en
sorties. Les dirigeants passent mais le pays reste. Il honorera certains et jettera
d’autres à la poubelle.
Idriss (16/07/2022)
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