"Ci-dessous, une déclaration de UKOMBOZI"
L’opération
spéciale Wambushu suit désormais son rythme de croisière. Les ratés entre
Macron Darmanin d’une part et Azali de l’autre de fin avril sont passées.
Les
expulsions ont peu à peu repris. On approche désormais l’objectif
annoncé : 200 expulsions par navette maritime. La ficelle du «
rapatriement volontaire » était trop grosse pour tenir longtemps. Au vu et
au su de tous, Azali accueille les Comoriens expulsés manu militari de l’île
comorienne de Mayotte.
La
trahison du pouvoir Azali est donc consommée. Personne ne peut la nier. Alors
le clan Azali cherche en vain à cacher sa honte.
Son
journal Alwatwan, voix du pouvoir, a déjà tourné la page wambushu.
Sa
stratégie consiste à détourner l’attention vers ses pseudos élections :
composition en grande pompe de sa Commission Electorale Nationale Indépendante
(CENI) la semaine dernière, entrée en campagne de leur parti CRC dans des
vastes rassemblements régionaux.
A
la tête de l’Union Africaine, Azali zappe les drames générés par l’opération
Wambushu à Mayotte. Il se couvre d’indignité en se préoccupant des problèmes
des autres tout en oubliant ceux de son pays, de notre pays. Il prouve qu’il ne
représente pas notre pays dans l’organisation continentale
Il
devient de plus en plus clair qu’Azali ne peut plus continuer à diriger le pays,
qu’il n’en a plus la légitimité, qu’il n’en a plus la crédibilité, que sa place
est devant un tribunal pour haute trahison et non à la tête du pays.
Il
ne s’agit pas de problème politicien comme en 2019, mais d’une question
nationale, de trahison des intérêts nationaux du pays. C’est Azali, lui-même,
qui a déclaré dans les médias français en mai 2023 que s’il acceptait de
recevoir des expulsés de Mayotte, ce serait une traîtrise qui l’amènera
inévitablement vers un procès pour haute trahison.
On
ne doit plus par passivité ou par peur ou par manque de vision continuer à
subir la présidence d’Azali.
Le
27 mai dernier à Moroni, plusieurs milliers de personnes ont été mobilisées par
le Front Commun Elargi. Le mot d’ordre qui l’emportait largement :
« Azali NALAWE » témoigne des aspirations du pays. Les gens se sont
rassemblés pour en découdre avec le pouvoir illégal d’Azali. D’où
l’interrogation : le meeting de Moroni serait-il sans suite, un coup
d’épée dans l’eau ou marquerait-il le début d’une nouvelle stratégie vers la
chute du pouvoir Azali.
Il
faut donc lancer une large mobilisation pour revendiquer la mise en accusation
d’Azali.
Le
citoyen Ibrahim Abdourazak dit Razida montre la voie en poursuivant Azali pour
haute trahison devant la Cour Suprême. Un geste symbolique de grande portée.
Car c’est sans précédent. C’est un témoignage de l’opinion du pays sur le
régime d’Azali Assoumani qui en appelle d’autres.
L’heure
n’est plus à la soumission à un pouvoir traître mais à l’agitation pour s’en
débarasser.
Tout
expulsé de Mayotte est une preuve de la trahison d’Azali et de son clan.
AZALI NALAWE
contact@ukombozi.net
02/06/2023
Commentaires