Une semaine après le désastre qui s'est abattu à Maore, la situation devient de plus en plus intenable. Les conditions de survie sont déplorables. Pas d'eau, pas de nourriture, pas de toit, risques majeurs d'épidémie !
L'Etat comorien a complètement démissionné. Il a fallu plusieurs jours pour décider de créer une commission ministérielle. Pire celle ci réfléchit. Jusqu'ici aucune initiative.
Azali si prompt à faire appel à l'aide internationale reste toujours muette. Le Maroc adresse un message de condoléances à la France et le gouvernement comorien ne réagit pas.
Azali a complètement capitulé sur la question de Maore. Il est au service de la France. Il ne peut en aucun cas déplaire à ses maîtres français.
Du coté de la France, on sent l'émotion du peuple qui répond aux mobilisations citoyennes comme lors de l'émission de solidarité d'antenne 2. Certains citoyens honnêtes s'étonne de la vulnérabilité de Maore, comprenne que Maore n'est pas français mais a été arrachée aux Comores par la violence, la France pratiquant la loi du plus fort.
Quant au battage médiatique de l'Etat français on ne peut que s'interroger sur son objectif.
Pourquoi ne pas utiliser le port de Ndzuani ni l'aéroport de Moroni pour dépêcher l'aide, à quelques dizaines de kilomètres mais prendre pour base la Réunion à plus de mille km. La priorité pour elle c'est de nier l'existence des Comores.
Le politicien prend toujours le pas lorsqu'on remet sur le tapis de l'immigration dans la distribution de l'aide (il faut avoir des papiers français pour s'inscrire dans les mairies sur les listes des personnes en détresse) et dans l'indexation des immigrés comoriens, le bouc émissaire de choix de l'extrême droite française.
On rabat les oreilles sur le soi-disant 101° département français cependant que les premiers dirigeants se trahissent dans leurs discours, c'est la France qui aide Maore, et autres niaiseries des gouvernants.
Le soutien réel des Maorais en souffrance ne peut venir que des Comoriens. La population s'est mobilisée. Déjà des kwasa transportent des vivres vers Maore. Les initiatives se multiplient quoiqu'ignorées par les grands médias français.
Un projet de dépêcher dans les prochains jours une flottille de Kwasas rempli d'eau et d'autres produits de première nécessité est en voie de réalisation.
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