La capacité de
résilience de notre peuple ne semble pas avoir de limite. Nous résistons
passivement. Nous nous adaptons. Nous pratiquons le système D. Nous espérons.
La plupart d'entre nous s'évade dans les mashuhulis et/ou les places publiques.
D'autres, dont je fais partie, se soulagent dans les réseaux sociaux. Voilà
donc les frustrations du jour que je voudrais évacuer
Pourquoi pas dans un lieu proprement comorien comme le PALAIS DU PEUPLE ou le FOYER DES FEMMES.
Pas de palais d'exposition dans aucune capitale du pays, y compris à la capitale fédérale. Pas de lieu de spectacle digne de ce nom dans aucune capitale du pays, y compris à la capitale fédérale.
Résultat, l'Alliance française, cet instrument d’influence de la domination française sur notre pays, devient le principal recours et se gagne facilement la sympathie des jeunes comoriens.
·
Ce matin, discussion sur la route de l’école avec
un groupe de jeunes. Ils faisaient du mkarakara pour se rendre dans leur
établissement trop éloigné. Selon eux, l’établissement public, proche, laisse à
désirer. Ils ont choisi le privé le plus sérieux selon eux. Un témoignage
affligeant de l’état de l’enseignement public. Qu'ont donné les dernières assises ?
·
Souvent entre 6h30 et 8h, footing matinal de l’armée
sur la route nationale 1 et certaines artères principales à Moroni. Des bouchons
énormes qui impactent la vie des citoyens à ces heures d’intense circulation.
Des personnes se sont déjà plaintes sans suite. Pourquoi la direction de l’armée
ne pourrait-elle pas envisager de soulager la population ?
· Plusieurs semaines que le tronçon de route de la nationale 1, reliant le marché d’Itsandra et sa mosquée du vendredi est quasiment impraticable. Trop de nids de poule. On est sérieusement secoué ! Sans autre voie possible. J’y passe tous les matins en allant à la plage d’Itsandra et j’avale ma salive.
OUF !
Idriss (16/12/2025)
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