"Ci-dessous, une déclaration, dans son intégralité, que le Comité Maore vient de diffuser à Moroni "
Quelles que soient les inconstances et les vicissitudes, malgré les intimidations et les chantages, aucun pouvoir comorien n’a accepté de cautionner ni même reconnaître le fait accompli français à Mayotte. La loi du plus fort, loi de la jungle s’il en est, n’a jusqu’ici pas permis de « légaliser » l’annexion de l’île comorienne de Mayotte par la France. Le Président Ikililou s’est à maintes reprises exprimé très clairement sur ce sujet, assurant que les Comores ne cesseront jamais de revendiquer leur île pour parachever leur indépendance nationale et sauvegarder leur intégrité territoriale : un engagement clair du Chef de l’Etat, le premier responsable de l’intégrité territoriale de l’Archipel des Comores.
Il convient donc d’aiguiser la vigilance face aux rumeurs persistantes selon lesquelles une délégation du Gouvernement comorien, conduit par le Directeur de Cabinet du Président, serait à Paris pour signer un accord scélérat. Un accord que la France a tenté de faire avaliser par les régimes précédents sans succès et selon lequel les Comores accepteraient que l’île comorienne de Mayotte devienne membre à part entière de la Commission de l’Océan Indien (COI), quitte à modifier les textes fondamentaux de cette organisation régionale. Toujours selon cet accord, les Comores renonceraient à soulever la question de l’île comorienne de Mayotte dans les instances internationales.
LE PREMIER c’est l’intégration pleine et entière de Mayotte dans la COI car cela prouvera au Monde que les Comores ont accepté le fait accompli. Les dirigeants français ont ouvert une brèche sur le front de la participation de Mayotte aux jeux et petit à petit ils ont étendu le champ d’action de Mayotte aux autres institutions de la COI dont la chambre de commerce. Aujourd’hui les multiples compromissions comoriennes les amènent à penser pouvoir enfin atteindre cet objectif : faire de Mayotte un département français « normal » qui aurait une position équivalente à la Réunion dans la Région.
L’AUTRE OBJECTIF est de chercher à faire gober aux Comoriens que l’affaire de Mayotte se règlera dans un cadre bilatéral, un huis clos entre deux pays « amis ». Il leur faut à tout prix éviter les condamnations de la France pour non-respect des textes de l’ONU et pour crime contre l’Humanité face à l’hécatombe du bras de mer Anjouan-Mayotte qui a englouti plus de 10 000 Comoriens. Il s’agit pour l’Etat français de préserver l’image internationale de la France et du même coup nous enlever notre arme principale, le soutien de la communauté internationale dans le « combat du pot de terre contre le pot de fer ».
On mesure le coup qui serait porté au pays si ces rumeurs se confirmaient. On serait alors en droit de parler de haute trahison, de crime imprescriptible contre les Comores commis par le régime en place.
Le Comité Maore se doit d’élever la voix en appelant à la vigilance de tous. Les Comoriens ne peuvent pas, ne doivent pas laisser faire. Même si nous ne voulons pas croire à ces rumeurs qui peuvent se révéler une entreprise de déstabilisation du pays après les putschs et le séparatisme, tout Comorien doit rester en alerte afin, le cas échéant, de barrer la route aux fossoyeurs de l’unité et de l’intégrité du pays. Il faut faire échec à la France en mettant tout en œuvre pour qu’en septembre prochain, la question de l’île comorienne de Mayotte soit inscrite à l’OJ de l’AG de l’ONU et fasse l’objet d’un débat débouchant vers une résolution condamnant sans détour la politique française de maintien de l’île comorienne de Mayotte dans sa République.
Le Comité Maore Moroni le 23 janvier 2013
Quelles que soient les inconstances et les vicissitudes, malgré les intimidations et les chantages, aucun pouvoir comorien n’a accepté de cautionner ni même reconnaître le fait accompli français à Mayotte. La loi du plus fort, loi de la jungle s’il en est, n’a jusqu’ici pas permis de « légaliser » l’annexion de l’île comorienne de Mayotte par la France. Le Président Ikililou s’est à maintes reprises exprimé très clairement sur ce sujet, assurant que les Comores ne cesseront jamais de revendiquer leur île pour parachever leur indépendance nationale et sauvegarder leur intégrité territoriale : un engagement clair du Chef de l’Etat, le premier responsable de l’intégrité territoriale de l’Archipel des Comores.
Il convient donc d’aiguiser la vigilance face aux rumeurs persistantes selon lesquelles une délégation du Gouvernement comorien, conduit par le Directeur de Cabinet du Président, serait à Paris pour signer un accord scélérat. Un accord que la France a tenté de faire avaliser par les régimes précédents sans succès et selon lequel les Comores accepteraient que l’île comorienne de Mayotte devienne membre à part entière de la Commission de l’Océan Indien (COI), quitte à modifier les textes fondamentaux de cette organisation régionale. Toujours selon cet accord, les Comores renonceraient à soulever la question de l’île comorienne de Mayotte dans les instances internationales.
Depuis le milieu des années 1990,
la stratégie française d’ancrage
de Mayotte dans la France
s’articule autour de deux objectifs.
la stratégie française d’ancrage
de Mayotte dans la France
s’articule autour de deux objectifs.
LE PREMIER c’est l’intégration pleine et entière de Mayotte dans la COI car cela prouvera au Monde que les Comores ont accepté le fait accompli. Les dirigeants français ont ouvert une brèche sur le front de la participation de Mayotte aux jeux et petit à petit ils ont étendu le champ d’action de Mayotte aux autres institutions de la COI dont la chambre de commerce. Aujourd’hui les multiples compromissions comoriennes les amènent à penser pouvoir enfin atteindre cet objectif : faire de Mayotte un département français « normal » qui aurait une position équivalente à la Réunion dans la Région.
L’AUTRE OBJECTIF est de chercher à faire gober aux Comoriens que l’affaire de Mayotte se règlera dans un cadre bilatéral, un huis clos entre deux pays « amis ». Il leur faut à tout prix éviter les condamnations de la France pour non-respect des textes de l’ONU et pour crime contre l’Humanité face à l’hécatombe du bras de mer Anjouan-Mayotte qui a englouti plus de 10 000 Comoriens. Il s’agit pour l’Etat français de préserver l’image internationale de la France et du même coup nous enlever notre arme principale, le soutien de la communauté internationale dans le « combat du pot de terre contre le pot de fer ».
On mesure le coup qui serait porté au pays si ces rumeurs se confirmaient. On serait alors en droit de parler de haute trahison, de crime imprescriptible contre les Comores commis par le régime en place.
Le Comité Maore se doit d’élever la voix en appelant à la vigilance de tous. Les Comoriens ne peuvent pas, ne doivent pas laisser faire. Même si nous ne voulons pas croire à ces rumeurs qui peuvent se révéler une entreprise de déstabilisation du pays après les putschs et le séparatisme, tout Comorien doit rester en alerte afin, le cas échéant, de barrer la route aux fossoyeurs de l’unité et de l’intégrité du pays. Il faut faire échec à la France en mettant tout en œuvre pour qu’en septembre prochain, la question de l’île comorienne de Mayotte soit inscrite à l’OJ de l’AG de l’ONU et fasse l’objet d’un débat débouchant vers une résolution condamnant sans détour la politique française de maintien de l’île comorienne de Mayotte dans sa République.
Le Comité Maore Moroni le 23 janvier 2013
Commentaires
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