La visite du Président de l'Ile Autonome de Ngazidja au rebelle Mohamed Bacar jette une lumière crue sur les dangers qui menace la nation comorienne, une nation émergente confrontée à un séparatisme reposant sur une grande puissance et nourri par la veulerie de la plupart des dirigeants comoriens.
Maore a pris le large sous la houlette de Marcel Henry, Bamana. Ndzuani sous la férule de Mohamed Bacar risque de basculer, si le processus de sécession de cette île comorienne est retardée, cela s'explique principalement par des circonstances internationales peu favorables pour ne pas dire hostiles.
Peut-on imaginer des Comores composés des seules îles de Mwali & Ngazidja ? Certes il se trouvera toujours des gens pour le croire, il y en aura même qui voudraient faire de Ngazidja un Etat indépendant, etc. Mais cela n'est pas raisonnable, traduit un aveuglement induit par des appétits de pouvoir exorbitant; cela n'est pas conforme à la réalité historique.
Il est donc temps pour tous ceux qui voudraient, et c'est l'immense majorité, préserver la nation comorienne de mesurer les enjeux des luttes politiques en cours et d'en tirer toutes les conséquences. Sans tordre le cou au séparatisme anjouanais, sans punir sérieusement et de façon exemplaire tous ceux qui ont posé des actes favorables au séparatisme anjouanais, la nation comorienne balbutiera. Le séparatisme sous toutes ses formes, au même titre que le recours aux mercenaires, doit être indexé comme un crime abominable contre la nation. Il faut ériger des frontières nationales claires qui encadreront les jeux des politiciens opportunistes.
On se trouve alors obligé de se tourner vers le Chef de l'Etat, le premier responsable de la défense de la nation. Et force est de souligner l'énigme que constitue Sambi.
"Je suis mal servi et quelquefois trahi" et il ne fait rien. Pire il soutient les "traîtres". Et la trahison vint et le pays est dans le désarroi.
Le coup de poignard d'Abdulwahab dans le dos de Sambi est plein d'enseignements, de même que les discours d'Homme d'Etat responsable de Bounou, le Président de l'Assemblée de l'Union qui se trouve dans l'incapacité de servir son pays. Sambi saura-t-il rebondir ou continuera-t-il à tergiverser ?
Qu'on le veuille ou non, Sambi, Chef de l'Etat quasi plébiscité à son élection, continue à représenter la seule issue pour notre nation. Mais cela a sa contrepartie : l'Histoire le jugera sévèrement, ce sont les actes et non les discours qui pèseront dans la balance.
Idriss 22/10/2007
Maore a pris le large sous la houlette de Marcel Henry, Bamana. Ndzuani sous la férule de Mohamed Bacar risque de basculer, si le processus de sécession de cette île comorienne est retardée, cela s'explique principalement par des circonstances internationales peu favorables pour ne pas dire hostiles.
Peut-on imaginer des Comores composés des seules îles de Mwali & Ngazidja ? Certes il se trouvera toujours des gens pour le croire, il y en aura même qui voudraient faire de Ngazidja un Etat indépendant, etc. Mais cela n'est pas raisonnable, traduit un aveuglement induit par des appétits de pouvoir exorbitant; cela n'est pas conforme à la réalité historique.
Il est donc temps pour tous ceux qui voudraient, et c'est l'immense majorité, préserver la nation comorienne de mesurer les enjeux des luttes politiques en cours et d'en tirer toutes les conséquences. Sans tordre le cou au séparatisme anjouanais, sans punir sérieusement et de façon exemplaire tous ceux qui ont posé des actes favorables au séparatisme anjouanais, la nation comorienne balbutiera. Le séparatisme sous toutes ses formes, au même titre que le recours aux mercenaires, doit être indexé comme un crime abominable contre la nation. Il faut ériger des frontières nationales claires qui encadreront les jeux des politiciens opportunistes.
On se trouve alors obligé de se tourner vers le Chef de l'Etat, le premier responsable de la défense de la nation. Et force est de souligner l'énigme que constitue Sambi.
"Je suis mal servi et quelquefois trahi" et il ne fait rien. Pire il soutient les "traîtres". Et la trahison vint et le pays est dans le désarroi.
Le coup de poignard d'Abdulwahab dans le dos de Sambi est plein d'enseignements, de même que les discours d'Homme d'Etat responsable de Bounou, le Président de l'Assemblée de l'Union qui se trouve dans l'incapacité de servir son pays. Sambi saura-t-il rebondir ou continuera-t-il à tergiverser ?
Qu'on le veuille ou non, Sambi, Chef de l'Etat quasi plébiscité à son élection, continue à représenter la seule issue pour notre nation. Mais cela a sa contrepartie : l'Histoire le jugera sévèrement, ce sont les actes et non les discours qui pèseront dans la balance.
Idriss 22/10/2007
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